L’UDC a récemment proposé au Grand Conseil un projet de loi qui attaque directement les étudiants. En effet, ce dernier prévoit :

  • le triplement des taxes étudiantes pour les étudiants étrangers ;
  • une taxe de 20 francs à payer pour chaque examen passé ;
  • la fin du financement des associations par les taxes universitaires.

En plus de mobiliser les étudiants autour de nous au sujet du projet de loi, nous sommes intervenus à deux réunions de la CUAE – le syndicat étudiant de l’université de Genève.

Il y avait une cinquantaine de personnes présentes durant la première assemblée ; une trentaine à la seconde. Cela est très peu par rapport au nombre d’élèves qui pourraient s’impliquer dans cette lutte ! L’université de Genève a plus de 17’000 étudiants, le potentiel de lutte est énorme ! En sondant les élèves dans nos classes, nous avons remarqué que la plupart n’étaient même pas au courant de ce projet de loi, mais dès qu’on leur en parlait ils étaient évidemment dégoûtés.

Les communistes remettent cette lutte dans le contexte de la crise du capitalisme et de la lutte des classes : il est nécessaire actuellement pour la classe dirigeante d’attaquer les conditions de vie des étudiants – ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière attaque – de pires attaques sont forcément à venir. Armés de cette perspective, on dit qu’il faut agir maintenant, pas attendre les prochaines attaques ! Nous nous devons dès maintenant d’organiser les plus actifs dans la lutte.

Nos prochains pas sont les suivants :

  • Écrire avec les étudiants les plus actifs une pétition à soumettre au rectorat pour qu’il prenne position contre ce projet de loi (à proposer à la CUAE). Nous n’attendons rien du rectorat, mais cette pétition permet de commencer à éveiller politiquement ceux qui n’en ont pas encore entendu parler pour préparer le la lutte contre de plus grandes attaques. Elle permet également de montrer que les étudiants sont prêts à se mobiliser, et pas seulement les dirigeants des associations.
  • Inviter les étudiants actifs à mobiliser autour d’eux, avec des appels d’auditoires dans leur faculté, stands, tracts…
  • Planifier avec ces étudiants une réunion pour mettre en place un plan de bataille plus précis et concret, écrire notre pétition et plus généralement discuter du programme politique à amener au reste des étudiants.

A travers notre participation à cette mobilisation, on cherche avant tout les éléments les plus avancés qui voient la nécessité de s’organiser et de lutter maintenant ! Cette campagne doit montrer aux étudiants les plus combatifs la supériorité du marxisme dans la lutte concrète, dans les méthodes autant que dans les perspectives – et donc la nécessité de s’organiser au PCR.