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Rapports en direct

Rapports en direct

Rapports en direct du travail quotidien

Des mises à jour en direct des membres du TMI lors de la construction des forces du communisme sur le terrain dans toute la Suisse. Marquez cette page pour rester informé et contactez-nous dès aujourd’hui pour rejoindre les communistes !


  • Bâle, Felix Looby

    Mon voisin de table s’intéresse à l’art et la révolution

    Mercredi, à l’école des soins, mon voisin de table m’a demandé ce que j’avais sur mon écran. Il ne parlait pas de l’article sur l’invasion du Liban par Israël, mais du fond d’écran de mon ordinateur. J’y ai mis les Femmes en crinoline (1909) de Vassily Kandinsky. J’ai été surpris, car je ne savais pas que cela l’intéressait. Je lui ai parlé de ma fascination nouvellement trouvée pour Kandinsky. Il m’a alors parlé avec ravissement de l’exposition Matisse à Bâle, dont il avait assisté au vernissage. Nous avons ensuite discuté de l’art et du fait que les « beaux-arts » sont aujourd’hui dans un état pourri, et à quel point Beltracchi – un faussaire d’art célèbre – est cool pour les avoir tous arnaqués. Nous avons ensuite abordé l’invasion d’Israël au Liban et l’oppression des Palestiniens, l’hypocrisie des gouvernements occidentaux et le rôle honteux de la soi-disant gauche. Suite à cela il a acheté le journal dont nous discuterons la prochaine fois. Nous avons parlé de tout : La guerre et l’impérialisme, Gaza, l’Ukraine, le programme communiste, mais en partant de – l’art ! Je me suis souvenu de ce qu’Alan Woods a dit une fois à ce sujet : « J’ai souvent entendu dire que la classe ouvrière n’était pas intéressée par l’art et la culture. Pour moi, il est clair que ceux qui font de telles déclarations n’ont absolument aucune idée de la classe ouvrière et de ce qu’elle pense et ressent ». Les gens aspirent à quelque chose de plus élevé que ce que la misère du capitalisme peut offrir. En tant que communistes, il est de notre devoir de rendre conscientes les aspirations inconscientes de la classe ouvrière à changer la société.

  • Fribourg, Elia Keel

    Trajet matinal dans le train : Political talk au lieu de Small talk

    Pour ne pas rater le train, j’ai dû sauter dans un wagon de première classe. C’est ainsi que j’ai rencontré une travailleuse qui était dans le même genre de stress. Après avoir passé un moment à pester contre l’existence des wagons de première classe, nous avons commencé à discuter. Elle voulait savoir quel était mon travail. J’ai répondu que j’étais du Parti communiste révolutionnaire et que je me battais pour un monde sans génocide et sans impérialistes au pouvoir. « Méga stylé ! » Le silence de tous les médias serait complètement hideux. La RTS et la NZZ justifieraient ouvertement le génocide. Elle a feuilleté le Communiste et a déclaré : « C’est tellement grave que des milliards sont maintenant injectés dans l’armée. On peut encore voter là-dessus, non ? ». Non, le budget a été adopté. Et même si nous pouvions voter dessus – ils n’ont pas mis en œuvre l’initiative sur les soins infirmiers. Économiser chez nous pour leurs intérêts de profit, telle est leur devise. Elle a saisi la balle au bond : « C’est vrai. T’as vu comment actuellement ils économisent  jusqu’à la moelle dans les crèches à Genève ? Ils ne veulent pas non plus dépenser d’argent pour ça ! ». Nous étions déjà arrivés à Berne. Parler du temps ne serait venu à l’idée d’aucun de nous deux. Et si c’était le cas, nous aurions sans doute rapidement touché la crise climatique. Elle a acheté le journal et m’a remercié pour la conversation. Un bon début de journée. 

  • Berne, Nick Häfeli

    Rencontré pour un travail à l’uni – mais que parlé de communisme

    Afin de préparer un exposé pour l’université, j’ai récemment eu rendez-vous avec un autre étudiant. Quand j’ai ouvert mon ordinateur, il m’a tout de suite parlé de l’autocollant du marteau et de la faucille dessus et m’a demandé : « Tu es communiste ? Je croyais qu’ils n’existaient plus ». Je lui ai répondu qu’il était pourtant évident d’être communiste aujourd’hui ; partout il y a des crises et la guerre. Il m’a regardé avec étonnement et m’a demandé : « Quel est le rapport entre le communisme et la guerre ? » Je lui ai répondu : « Qui fait la guerre aujourd’hui ? Ce sont les impérialistes. Les communistes ont toujours mené une lutte résolue contre l’impérialisme et c’est ce que nous faisons aussi aujourd’hui ». Il était d’accord avec moi, mais a expliqué sceptiquement qu’il venait de la Libye. Là-bas, Kadhafi a dit qu’il luttait contre l’impérialisme, mais il n’avait pas résolu les problèmes. Je réfléchis un instant et lui ai dit : « Les communistes luttent contre la guerre et l’impérialisme avec les méthodes de la lutte des classes et la solution de l’économie planifiée. Dans celle-ci, la classe ouvrière, qui crée toutes les richesses, peut les gérer elle-même de manière démocratique. C’est le seul moyen de se libérer de l’impérialisme. Mais pour que les masses puissent réellement prendre le pouvoir, il faut un parti communiste. Nous le construisons ici en Suisse et au niveau international ! » En réaction, il m’a répondu qu’il avait été militant par le passé, mais que ces derniers temps, il s’était résigné au système. Toutefois, cette conversation d’une heure a laissé des traces. À la fin, il m’a demandé : « C’est combien, le don annuel pour devenir membre ? »

  • Bâle, Silvan

    Écoles bâloises : « L’ambiance est bien plus combative que l’an dernier ! »

    Le PCR de Bâle a accueilli avec enthousiasme la campagne pour une grève des écoles et des universités. Pendant les deux premières semaines d’école, nous avons parlé presque chaque jour avec des élèves dans trois collèges et une école professionnelle.

    Au collège Kirschgarten, beaucoup se sont arrêtés, surtout des jeunes migrants. Certains ont insisté sur le fait qu’il était absurde de parler constamment des soucis en Ukraine, mais rarement de la Palestine. Deux d’entre eux se sont approchés de nous en levant le poing et en criant « Free Palestine !» Ils trouvaient horrible  que la Suisse soutienne Israël et nous ont demandé si nous reviendrions le lendemain  dans leur école. Cette volonté de participer à quelque chose n’était définitivement pas un cas isolé !

    « Trouvez-vous aussi qu’on nous dissimule un génocide  ? », avons-nous demandé à un groupe d’élèves du gymnase Leonhard. Un élève s’est interrogé : « C’est vrai, notre directeur d’école embellit aussi la situation à Gaza !» A l’école professionnelle voisine, nous avons également rencontré de la solidarité. Une apprentie coiffeuse s’est sentie directement impliquée par le journal, le Communiste. Elle s’est immédiatement jointe à une discussion sur des thèmes comme la solution à deux Etats ou la fédération socialiste, le boycott ou l’expropriation, le réformisme ou la révolution.

    La répression est un sujet majeur. A Liestal, un enseignant a interdit à deux élèves de dessiner des drapeaux de la Palestine et du Kurdistan. Un autre leur a dit que la moitié des Palestiniens étaient par ailleurs des terroristes. En cours d’histoire, ils ont dû créer des affiches sur l’histoire du conflit – avec la religion comme thème principal et les Palestiniens comme agresseurs. L’enseignant a empêché  les interventions d’élèves qui exprimaient des opinions différentes.

    Ceux que nous avons rencontrés  ont également parlé d’un élève qui avait été expulsé de l’école pour avoir crié « Free Palestine ». Ils ont été enthousiasmés par notre programme  et, comme d’autres, motivés à l’idée d’une  première réunion .

    Une réunion pour quoi faire ? Il s’agit de donner la parole aux élèves eux-mêmes et de les responsabiliser. Personne ne peut lutter à notre place. Pour que les élèves soient plus nombreux, il faut que nous sachions clairement contre qui et pourquoi nous nous battons. Les marxistes ont besoin de bien écouter et de donner des explications profondes : Pourquoi le génocide se poursuit-il ? Pourquoi les médias parlent-ils différemment de la guerre en Ukraine ? Pourquoi les directeurs d’école ou les enseignants interdisent-ils les drapeaux palestiniens ?

    Les réponses à ces questions permettent de déduire des actions concrètes et de construire un comité. Le potentiel pour une grève scolaire existe. Une camarade d’école a exprimé : « L’ambiance est très différente de l’année dernière, beaucoup plus combative ! »

  • Genève, Ambroise Thévenoz

    Débat en classe sur la Palestine : surpris par mes élèves

    Je suis prof remplaçant d’une classe d’ados de 13 ans au cycle d’orientation à Genève. Une fois, j’ai reçu une consigne très simple de la part d’une enseignante: proposer un sujet de débat aux élèves et en discuter. Alors j’essaie. Après 5 ou 10 minutes de propositions stupides, systématiquement refusées à grands cris, une élève se réveille et crie: «Israël et Palestine !». En bon prof, j’insiste sur le fait que c’est un sujet sensible, qui touche à la religion, et qu’il faut respecter chaque point de vue, etc, etc…j’ai à peine terminé mon laïus républicain qu’une autre élève se lance, comme si je n’avais rien dit : «Moi je dis que c’est pas une guerre de religion, c’est un génocide, les palestiniens ont rien fait». «Ouais, et les Etats-Unis ils envoient des armes. Tout ça c’est à cause d’eux !». Un autre fait remarquer que, bon, la Suisse c’est pas mieux, ils disent qu’ils sont neutres mais là ils sont du côté d’Israël, c’est clair. «Ouais, et c’est encore une histoire d’argent, ils tuent des gens pour du fric». 

    Bon. Alors c’est raté pour le «débat neutre», tout le monde est d’accord : Israël commet un génocide. Mais alors, qu’est ce qu’on fait maintenant ? «Il faut leur montrer qu’on est pas d’accord, il faut faire des manifs gigantesques !». Leur montrer, à qui ? «Ben, aux gens qui décident, ceux qui ont l’argent et qui l’envoient à Israël». Je fais remarquer qu’il y a déjà des manifestations, et «ils» s’en fichent… Petit moment de réflexion… «Monsieur, il faut pas leur demander gentiment, il faut les forcer, il faut arrêter de payer nos impôts, comme ça «ils» auront plus d’argent à envoyer à Israël. Un autre remarque que si on veut les faire plier, il faut être beaucoup, alors il faudrait écrire des tracts à mettre dans chaque boîte aux lettres de la ville…» Les propositions de ce genre s’enchaînent, et l’enthousiasme grandit. 

    Mais un autre élève finit par dire tristement qu’au fond, il n’y croit pas vraiment. Ça fait des années qu’il y a tout le temps des guerres, et en plus, avec le réchauffement climatique, on risque de tous mourir. Petit silence. Le constat est terrible, mais en fait, personne ne peut vraiment lui donner tort. Puis une élève, outrée, crie presque que si tout le monde pense comme ça, alors, oui, on va tous mourir, on est obligé de se battre. A ce moment précis, la cloche sonne la fin du cours, et je réalise que moi et tout le système scolaire que je représente aux yeux des élèves avons été complètement dépassés. La «neutralité», ils s’en foutent complètement. Par contre, ils veulent savoir comment faire cesser le génocide. Et on n’a fait que poser la question. 

  • Berne et Fribourg

    L’été des communistes du PCR

    À Berne nous organisons chaque semaine un « Vendredi rouge » où les camarades discutent dans un cadre informel des thèmes les plus divers auxquels le marxisme a des réponses, comme savoir si un art juste est un art socialiste (non!), répondre aux questions soulevées par l’histoire de la révolution éthiopienne et par les survivances religieuses dans les sciences modernes. Ces discussions nous inspirent et nous rendent d’autant plus aptes au travail communiste quotidien !

    Les  communistes organisent les  nouveaux combattants contre le système. C’est pourquoi, un samedi après-midi, les camarades fribourgeois ont fait le tour de la ville avec le Communiste. Le dernier numéro explique pourquoi nous construisons un parti communiste en nous  basant sur la crise à Migros, la montée du populisme de droite en Europe et la révolution au Kenya. Ils ont rencontré deux travailleuses en pause, qui ont d’abord répondu « Nous ne nous intéressons pas à la politique ». Mais leurs yeux ont commencé à briller et elles voulaient un journal quand nous avons expliqué : « Non, nous ne voulons pas simplement que vous votiez pour nous ou que vous signiez des pétitions, nous voulons détruire ce système pour ne plus être exploités ! ». Des jeunes et des travailleurs dégoûtés par le statu quo et qui veulent de vraies réponses, il y en a de plus en plus. Et avec le Communiste en main, tu peux les organiser !

    Le parti s’est fortement développé dans la région de Fribourg l’année dernière et c’est ainsi que les camarades de la petite ville plutôt conservatrice de Bulle ont décidé d’y fonder leur propre branche locale. Ils organisent désormais des réunions hebdomadaires et des cercles de lecture, vendent des journaux dans la rue et distribuent des affiches dans tous les villages des alentours. Depuis un mois, un nouveau camarade d’Olten, qui nous a trouvés sur Instagram, fait de même et a lui-même fondé une branche locale.

    Les choses avancent !

  • Genève, Charles Tolis

    14 Juin : La lutte des femmes est une lutte de classe

    Encore une fois, des manifestations de masse ont eu lieu ce 14 juin, avec un maximum de 35’000 personnes à Zürich. La revendication principale, l’augmentation des salaires et des rentes pour les femmes, qui sont touchées durement par le renchérissement du coût de la vie. 

    Elles montrent à quel point la colère est grande autour des attaques sur les droits des femmes et leurs conditions de vie. Des couches larges de travailleuses et de travailleurs se radicalisent sur la question de l’oppression et des droits des femmes. A Zürich, un maçon, qui regardait passer la manif, nous a dit “évidemment que les femmes doivent gagner plus. Mais en fait, tous les travailleurs devraient gagner plus, parce que tout devient plus cher”. 

    Dans la crise, tous voient, d’un côté, les heures de travail augmenter, les salaires baisser face à l’inflation et la pression générale augmenter sur leurs épaules, avec toutes les conséquences que cela a sur la santé mentale et l’indépendance économique des femmes. De l’autre côté, la classe dirigeante utilise les attaques sur les femmes et les personnes LGBT pour détourner l’attention de la crise de son système. 

    Il devient clair pour beaucoup qu’il s’agit d’une lutte de classe, d’eux contre nous, et pas d’une lutte entre identités. Comme l’a bien dit une mère de famille bernoise à la manif : »Vous avez créé ce parti, c’est exactement ce qu’il faut, un parti qui se bat pour les femmes travailleuses. Je ne suis pas sûre pour le communisme, mais sinon je suis d’accord avec tout ce que vous dites, la lutte des femmes est une lutte de classe”.

    Le PCR était présent dans les manifestations à Zürich, Berne, Bâle, Genève, Lausanne, Fribourg, Bienne et Bellinzone. En particulier, une couche de jeunes femmes, dont beaucoup venaient pour la première fois en manifestation, tire des conclusions encore plus avancées : les femmes ne pourront être libérées que par le renversement du système capitaliste dans une révolution socialiste.

    A Genève, certaines d’entre elles sont venues directement nous parler avec enthousiasme en voyant notre journal et notre bannière, pour discuter de ce que nous avions à proposer. Le PCR peut leur fournir les idées, le programme et les méthodes nécessaires pour lutter contre leurs profs et patrons sexistes et convaincre les gens autour d’elles de rejoindre la lutte révolutionnaire pour le communisme.

  • Berne, Sebi

    Atmosphère d’Intifada devant le Palais fédéral

    Le 29 mai, nous nous sommes joints à la manifestation « RAFAH BRENNT ». Malgré une courte mobilisation, la réaction au bombardement de la zone sécurisée de Rafah par l’armée israélienne a poussé des couches plus larges à l’action. Cela s’est exprimé par la manifestation la plus combative qui ait eu lieu à Berne depuis la première manifestation contre le génocide du peuple palestinien. Il ne s’agissait pas d’une promenade du soir pour « faire un geste », mais d’une expression de la radicalisation. Tout au long du parcours, celle-ci s’est exprimée par des slogans. De « Free Free Palestine » à des appels au boycott, en passant par « Ceasefire now » et « There is only one Solution, Intifada Revolution ».

    Sur la Place fédérale en particulier, l’incompréhension et la colère face au silence de la Suisse « humanitaire » se sont exprimées. Les slogans étaient dirigés contre le gouvernement suisse : « Cassis, Cassis you can’t hide, we charge you with genocide ». Fabian Molina – d’habitude volontiers communicatif sur les questions internationales, a préféré se tourner vers ses collègues du Conseil national de l’UDC plutôt que de se montrer solidaire.

    La manifestation s’est ensuite rendue du Palais fédéral à l’ambassade américaine. Un chauffeur de bus entre le Palais fédéral et l’ambassade a applaudi avec enthousiasme et crié des slogans. La police a bloqué le cortège devant l’ambassade. Certains, dans leur volonté de se battre, ont voulu bloquer la route en s’asseyant et sont restés assis face aux flics pendant un long moment.

    Lorsque la manifestation s’est dispersée, on a pu constater l’effritement des illusions dans la Suisse institutionnelle, qui continue à garder le silence sur le massacre de Rafah. Mais elle a aussi montré à quel point le mouvement manquait cruellement d’une voie pour aller de l’avant. Aujourd’hui encore, nous en sommes restés aux appels. La recherche d’un plan pour la lutte était extrêmement perceptible dans les discussions. La lutte pour la Palestine a le potentiel de trouver un ancrage plus large dans les entreprises (comme le montre le chauffeur de bus), les écoles et les universités. Mais pour attirer la couche suivante dans la lutte, nous avons besoin d’arguments. Nous devons expliquer qu’aucune quantité de sang palestinien ne poussera le gouvernement des capitalistes à faire réellement quelque chose contre le massacre d’Israël. C’est pourquoi nous ne pouvons compter que sur nos propres forces pour vaincre les défenseurs des impérialistes et des criminels de guerre en Suisse.

    Une manifestante a déclaré qu’elle n’avait « plus confiance dans le gouvernement », car ces gens « marchent sur des cadavres pour l’argent et le pouvoir ». Elle en discute tous les jours sur son lieu de travail et prévoit de se révolter avec ses amies. Nous sommes entièrement d’accord et avons ajouté qu’un soulèvement ne sera couronné de succès que si nous parvenons à étendre le mouvement et à organiser autant de personnes que possible pour une intifada mondiale.

    Tu trouveras le rapport détaillé ici.

  • Lucerne, Noah

    « Tous les gens qui se rendaient là-bas m’ont fait une première impression incroyable ! »

    Ma meilleure amie Olivia, qui est aussi camarade au PCR, n’a cessé de me parler du parti, de m’apporter le dernier journal et de me renvoyer à tous les articles qu’elle trouvait particulièrement bons. J’ai toujours écouté avec attention et j’étais en fait d’accord avec tout. Je suis donc allée avec Olivia au congrès fondateur pendant deux jours.

    La première impression était déjà incroyable quand j’ai vu tous ces gens se rendre sur place. Je me suis vraiment dit « wow, super ». Et je me suis tout de suite sentie très à l’aise et accueillie, et je ne me suis pas du tout sentie jugée.

    Ce qui m’a particulièrement marqué, ce sont d’une part les contributions de tous les camarades des sections d’autres pays et aussi la collecte de fonds qui a été méga inspirante, qu’autant d’argent ait été récolté ! Et puis, le deuxième jour, j’ai été complètement happée lorsque les camarades de Suisse romande ont parlé de leur travail dans la région et de la manière dont ils organisent par exemple eux-mêmes un cinéma pour récolter des fonds. C’était très inspirant et j’ai tout de suite voulu commencer à faire un tel travail moi-même !

    J’ai donc adhéré au congrès, payé ma première cotisation, acheté le livre « What is Marxism ? » et, la semaine suivante, je suis allée à ma première réunion de groupe local à Lucerne. Là, on m’a offert des autocollants et des journaux. Et j’ai déjà pu en vendre un à ma collègue de classe et à mon frère ! Et maintenant, je discute régulièrement avec mon frère et ma mère, j’essaie de répondre à leurs questions et je ramène ensuite mes incertitudes au groupe local pour en apprendre plus et mieux comprendre.

  • Berne, A.

    « J’étais pleine d’espoir après le congrès »

    Il y a un ou deux ans, j’ai été contacté pour la première fois par l’étincelle. C’était le 8 mars. Je me suis dit « oui eh, je suis communiste ! » et j’ai acheté un journal. Mais il y avait alors dans le journal un article sur « Pourquoi nous n’utilisons pas le langage épicène » et cela m’a complètement arrêtée. Je n’avais tellement pas envie que cela devienne un sujet de discussion au sein de la gauche.

    Fast forward avril 2024 : ma colocataire est contactée par une camarade et invitée au congrès fondateur. Ensemble, nous discutons de nos préjugés, car nous parlons méga beaucoup du système, nous savons à quel point il est pourri et à quel point peu de choses sont faites. Et je me suis encore plus informée sur le gender et j’ai trouvé l’approche du PCR encore plus éclairante. Nous avons donc décidé d’aller au congrès fondateur et de nous faire notre propre idée de l’étincelle/du PCR. Et cela en valait la peine. Je retiens surtout le point du pessimisme et de l’optimisme. Toute la gauche est aujourd’hui très pessimiste. Ils veulent que les gens aillent bien, mais ne font rien vraiment. Et le PCR, en revanche, est optimiste. Et c’est un optimisme réaliste. Il donne des explications matérialistes et réalistes. Et cela m’a fait chaud au cœur. C’était très agréable de voir que d’autres pensent comme moi. Avec les mêmes objectifs et les mêmes idéaux. J’étais vraiment pleine d’espoir après le congrès.

  • Berne, A.

    Deux nouveaux camarades présents au congrès fondateur fondent maintenant un nouveau groupe local à Fribourg !

    Deux nouveaux camarades au congrès fondateur fondent maintenant un nouveau groupe local à Fribourg !

    Je travaille comme professeur de langues pour adultes. Grâce à des autocollants communistes sur mon ordinateur portable, deux de mes élèves sont venus me voir et m’ont posé des questions très intéressantes sur mon travail communiste. Je les ai bien sûr invités au congrès fondateur d’aujourd’hui.

    Le premier jour n’est même pas encore terminé – et ils sont déjà tellement inspirés et motivés qu’ils veulent directement adhérer et participer ! Le nouveau camarade Burak a dit : « A partir de maintenant, j’ai tout mon temps pour le parti ! »

    Avec les camarades de Fribourg, ils ont discuté de la création d’un nouveau groupe local là-bas, où ils organiseront les migrants communistes, les Kurdes et tous les autres.

    C’est la puissance de 5 heures d’exposés communistes et de discussion de haut niveau !

  • Madlaina pour le centre

    Congrès fondateur jour 1 : déjà 4 nouvelles demandes d’adhésion

    Voici la réponse qu’ils ont donnée à la question : « Pourquoi souhaites-tu devenir actif au sein du PCR ? »

    Tom des Grisons :

    « Parce que je crois au communisme. La richesse pour tous. »

    Daniel de La-Chaux-de-Fonds :

    « Pour changer le système actuel. »

    Ati de Winterthur :

    « Because I am a Communist. »

    Christian de Lucerne :

    « Je vais être père dans quelques jours, donc je manque un peu de temps au début. Je vénère Che Guevara, j’ai moi-même voyagé à Cuba et j’ai vu les avantages du communisme. Le capitalisme apporte beaucoup de dangers, beaucoup de gens sont en colère, endettés je ne sais quoi. Caisses d’assurance maladie !!! Changer le système !!! Pharma, freiner les lobbies, arrêter les nombreux cas de corruption en CH. Je suis d’accord, la classe ouvrière doit toujours passer à la caisse. Cela ne peut pas continuer ainsi. Je me rallie de tout cœur à votre parti !!!! »

    Merci, médias bourgeois, pour l’attention que vous nous portez !

  • Genf, Charles

    L’occupation de l’Université aux États-Unis et en Suisse

    Camarades,
    Le mouvement des occupations universitaires a atteint la Suisse avec des occupations en cours à Lausanne, Genève, à l’EPFL et à l’ETH Zürich ! Nos camarades sont présents sur toutes les mobilisations et y défendent le programme communiste. A Lausanne, deux camarades (rencontré au 1er mai et par write in) ont déjà rejoint le parti en voyant notre travail à l’occupation et les rapports venant du Canada et des Etats-Unis nous montrent le potentiel de ce mouvement autant pour la lutte contre le génocide en Palestine que pour la construction des forces communistes.

    C’est pourquoi nous avons décidé d’ajouter une session spéciale sur cette question au congrès, le soir du 1er jour de 20h30 à 22h pour nous armer pour ce mouvement ! Nous aurons des rapports de nos interventions à Lausanne, Genève et Zürich. Nous aurons aussi un rapport des expériences de nos camarades dans les différentes mobilisations partout dans le monde !

    Nous répondrons aux questions : Quel est le programme du PCR pour ce mouvement et Comment recruter les communistes dans celui-ci !

    Ces deux articles servent de préparation: L’occupation de l’Université de Lausanne a commencé : élargissons le mouvement et Not a cent, not a bullet for the Israeli war machine: statement on wave of Gaza solidarity student protests

  • Genève, N.

    Chez le médecin : tension artérielle et capitalisme

    Depuis quelques jours je n’allais pas bien du tout. J’ai 55 ans. Comme beaucoup de travailleurs, après des longues années de stress au travail, j’ai des problèmes d’hypertension. Depuis une dizaine d’années je dois prendre un médicament et, même comme ça, je suis toujours à la limite. L’autre jour j’allais en branche et j’étais tellement content : après 9 heures de travail aliénant j’allais pouvoir mettre mon énergie à contribution pour changer le monde. Ironiquement, cette excitation positive fut la goutte qui fit déborder le vase. Rien de grave, mais j’ai dû aller consulter mon médecin. Elle était étonnée que ma tension avait fait un tel bond et elle me demanda si quelque chose avait changé dans ma vie. Je lui répondit que oui : j’étais devenu communiste. Que dès lors ma haine pour ce système pourri avait seulement grandi, à chaque catastrophe qu’il cause : génocide, austérité, climat. Et qu’être communiste occupait la quasi totalité de mon temps libre.

    J’ai sorti le journal et je lui ai montré les articles sur l’initiative pour le plafonnement des primes (elle était dégoûtée des statistiques sur le nombre de personnes qui renoncent à des soins car ils n’ont pas d’argent), les autres deux articles sur l’état du système de santé et les témoignages, dans notre manifeste, des directeurs des services de pédopsychiatre de Zurich et Saint-Gall. Je lui laissai le journal (c’était ma copie, toute gribouillée, je me sentais mal de lui la vendre) et je pense vraiment qu’elle la lira. Elle me dit : « vous savez, j’ai plusieurs patients qui ont des enfants avec un syndrome de stress climatique, et ça n’est pas du tout une chose normale. » Une visite médicale est courte mais, même dans ces situations, le journal et le courage de le sortir sont notre meilleure arme pour montrer qu’il y a une alternative réaliste à ce système capitaliste où le profit règne en maître, et ça s’appelle communisme.

  • Dario pour le centre

    Des camarades vendent 700 journaux « le communiste » en 3 langues le 1er mai

    La réaction à la fondation du PCR le 1er mai a été positive dans de larges couches de la population. En témoignent les 700 exemplaires de notre journal « Le Communiste » vendus pour 3 776 francs.

    En Suisse, les ouvriers se portent trop bien ? Au contraire : « J’ai déménagé ici il y a huit ans et je pensais qu’il faisait bon vivre ici. Aujourd’hui, je ne pense plus ainsi », a déclaré quelqu’un à Zurich. La plupart ont également ressenti la crise de la gauche : « Le réformisme ? On ne peut rien améliorer de l’intérieur », a déclaré quelqu’un. Beaucoup nous ont félicités pour la création du parti : « Cela donne de l’espoir », a dit un vieux socialiste en nous glissant 10 francs dans la main pour le journal.

    Pour la première fois, nous publiions « Le communiste » en trois langues (allemand, français et italien). Lors de la manifestation de Bellinzone, les camarades ont vendu 31 exemplaires du premier numéro d’« il Comunista ». Au total, le PCR était présent dans des manifestations ou des rassemblements dans 18 villes : Zurich, Genève, Bâle, Berne, Fribourg, Lausanne, Lucerne, Zoug, Saint-Gall, Sion, La Chaux-de-Fonds, Delémont, Thoune, Soleure, Bienne, Liestal, Arbon et Bellinzone.

    Dans la couche la plus radicale, la fondation du PCR a fait mouche. A Zurich, un élève s’est approché de notre bloc combatif et a dit : « Oui, je suis communiste – mais pas encore dans un parti, pas encore actif ». A Fribourg et à Saint-Gall, deux communistes ont adhéré pendant la manifestation et ont directement aidé à trouver les suivants.

    Un étudiant de Zurich : « Depuis la pandémie, je cherche une issue, actuellement je lis Etat et révolution de Lénine. Aujourd’hui, je participe pour la première fois à une manifestation. Je veux être actif ». Une mère célibataire a entendu nos slogans, a pris son fils par la main, a saisi un drapeau du PCR et a discuté avec nous tout au long du cortège. Elle travaille dans la restauration et ne peut pas se permettre de prendre des vacances : « Je n’ai plus rien à voir avec les politiciens, depuis la pandémie, il n’y a que l’argent qui compte. Vous me donnez de l’assurance ».

    Elle et 700 autres personnes dans toute la Suisse ont manifesté leur intérêt à lire notre manifeste, à se faire une meilleure idée et à participer au congrès fondateur.

    Tu trouveras le rapport complet ici.

  • Zurich, Olivia

    La manifestation du 1er mai à Zurich grouillait de communistes

    Déjà sur l’Helvetiaplatz, j’ai trouvé le premier communiste. C’est un jeune travailleur social, membre du PdT. Il m’a dit : « Les manifs ne suffisent pas, il faut s’organiser ». Il n’est pas très actif au sein du PdT, car « ils ne viennent pas me chercher ». Le problème de la gauche, c’est aussi le combat culturel : « Ce sont des combats fictifs ». Nous avons longuement discuté de son travail avec les réfugiés, qui regorge d’hypocrisie : « J’ai deux visages : ce que je dois dire et ce que je pense vraiment ». Il donne certes tout pour ces personnes, se surmène, mais au final, il s’agit de lutter contre les symptômes. Mais pourquoi le PCR est-il son plus grand levier ? Nous avons discuté du réformisme du PS et du PdT et de la nécessité de dire la vérité aux travailleurs sur le capitalisme, la crise et l’Etat. « Les travailleurs ne sont pas pris au sérieux », a-t-il dit. « La théorie ne doit pas être déconnectée de la pratique ». J’ai expliqué que nous, les communistes, devions être des tribuns populaires. Il a acheté un journal et en a pris deux autres : il savait déjà à qui il pouvait les donner. Et il m’accompagnerait tout de suite pour trouver d’autres communistes. Moins de deux minutes plus tard, nous avons rencontré un jeune ouvrier : « Je me suis radicalisé récemment. J’ai découvert Lénine par des podcasts ». « J’ai dû me former d’abord. Mais aujourd’hui, je suis ici parce que je cherche une organisation qui me corresponde ». Malheureusement, il a dû partir, mais a acheté un journal et nous avons convenu par téléphone de discuter de son adhésion et du congrès fondateur. L’assistant social devait lui aussi aller travailler. Plus tard, il m’a écrit : « Après le travail, j’étudierai le manifeste en profondeur. Je suis très intéressé ! »

    Ensuite, je suis allé le long de la manifestation en criant « Communisme ! Nous fondons le Parti communiste révolutionnaire ! » J’ai ainsi pu entrer en contact avec de nombreuses personnes, j’ai eu de bonnes discussions avec une étudiante allemande sur la Palestine et contre l’antisémitisme, deux Italiens sur Lénine, un Marocain sur la révolution arabe, etc.

    Bilan : 13 journaux vendus, près de 70 francs et 4 contacts. C’était vraiment un plaisir d’être en direct au contact de l’état de conscience de toute une couche d’ouvriers et de jeunes. Le potentiel a largement dépassé nos forces. Heureusement, il y a encore la fête du 1er mai demain/après-demain !

  • Berne, Benita

    Voici comment j’ai mobilisé mon ancien ami d’école au congrès fondateur

    Je viens de téléphoner à un ami d’Einsiedeln qui réagissait toujours sur Insta à mes stories sur la Palestine. Il vient maintenant deux jours au congrès et s’est inscrit encore au téléphone ! Il déteste la guerre, déteste l’impérialisme américain, est poussé au burnout à Schwyz en tant qu’enseignant. Il veut connaître notre parti, « parce que Lénine a déjà réussi à renverser le système ». Je lui ai parlé des grèves à Genève, nous ai distanciés du stalinisme et lui ai expliqué pourquoi le réformisme échoue aujourd’hui. Il avait lu le manifeste du PCR et trouvait de nombreux points en accord avec son point de vue. Sa tâche est maintenant d’amener son ami, qui pense comme lui, au congrès !

  • Genève, Agnès

    Lutte à l’université de Genève contre le projet de loi réactionnaire de l’UDC

    L’UDC a récemment proposé au Grand Conseil un projet de loi qui attaque directement les étudiants. En effet, ce dernier prévoit :

    • le triplement des taxes étudiantes pour les étudiants étrangers ;
    • une taxe de 20 francs à payer pour chaque examen passé ;
    • la fin du financement des associations par les taxes universitaires.

    En plus de mobiliser les étudiants autour de nous au sujet du projet de loi, nous sommes intervenus à deux réunions de la CUAE – le syndicat étudiant de l’université de Genève.

    Il y avait une cinquantaine de personnes présentes durant la première assemblée ; une trentaine à la seconde. Cela est très peu par rapport au nombre d’élèves qui pourraient s’impliquer dans cette lutte ! L’université de Genève a plus de 17’000 étudiants, le potentiel de lutte est énorme ! En sondant les élèves dans nos classes, nous avons remarqué que la plupart n’étaient même pas au courant de ce projet de loi, mais dès qu’on leur en parlait ils étaient évidemment dégoûtés.

    Les communistes remettent cette lutte dans le contexte de la crise du capitalisme et de la lutte des classes : il est nécessaire actuellement pour la classe dirigeante d’attaquer les conditions de vie des étudiants – ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière attaque – de pires attaques sont forcément à venir. Armés de cette perspective, on dit qu’il faut agir maintenant, pas attendre les prochaines attaques ! Nous nous devons dès maintenant d’organiser les plus actifs dans la lutte.

    Nos prochains pas sont les suivants :

    • Écrire avec les étudiants les plus actifs une pétition à soumettre au rectorat pour qu’il prenne position contre ce projet de loi (à proposer à la CUAE). Nous n’attendons rien du rectorat, mais cette pétition permet de commencer à éveiller politiquement ceux qui n’en ont pas encore entendu parler pour préparer le la lutte contre de plus grandes attaques. Elle permet également de montrer que les étudiants sont prêts à se mobiliser, et pas seulement les dirigeants des associations.
    • Inviter les étudiants actifs à mobiliser autour d’eux, avec des appels d’auditoires dans leur faculté, stands, tracts…
    • Planifier avec ces étudiants une réunion pour mettre en place un plan de bataille plus précis et concret, écrire notre pétition et plus généralement discuter du programme politique à amener au reste des étudiants.

    A travers notre participation à cette mobilisation, on cherche avant tout les éléments les plus avancés qui voient la nécessité de s’organiser et de lutter maintenant ! Cette campagne doit montrer aux étudiants les plus combatifs la supériorité du marxisme dans la lutte concrète, dans les méthodes autant que dans les perspectives – et donc la nécessité de s’organiser au PCR.

  • Bern, Finn

    Voilà comment j’ai convaincu ma collègue de venir passer une journée au congrès.

    Hier, j’ai appelé ma collègue de l’université, avec qui j’avais déjà discuté plusieurs fois du communisme. Je me suis promis de l’inviter au congrès fondateur. Peu avant, j’avais moi-même lu le manifeste pour la première fois. Il me donne un véritable guide sur ce que nous défendons. Il montre d’où nous partons et où nous voulons aller. C’était méga motivant de voir tout ce que j’ai pu apprendre pendant les derniers 5 mois dans ce document, et ainsi de vraiment capter ce que nous sommes en train de faire. J’ai donc pu utiliser le manifeste directement lors de l’entretien. A plusieurs reprises, le manifeste répondait directement à ses questions. Elle a par exemple évoqué la démocratie directe en Suisse et a voulu savoir s’il ne s’agissait pas d’une exception. J’ai répondu directement : « La démocratie pour quelle classe ? » ça c’est la question ! (paragraphe 64 du manifeste). J’ai pu ensuite donner des exemples sur la manière dont les capitalistes contrôlent l’État, et sur le fait qu’en Suisse aussi, nous ne sommes pas dans un système sain et que la démocratie est en train de s’effriter. Avec cette discussion, elle a décidé de venir passer une journée à notre congrès fondateur !


  • Thun, Nelio

    Cela vaut la peine de parler du congrès fondateur avec CHAQUE personne !

    Je me suis promis de parler désormais du congrès fondateur du PCR en mai à chaque personne que je rencontrerai. Ce matin, j’ai rencontré dans le train un camarade qui, jusqu’ici, est venu quelques fois à nos réunions, mais qui n’est pas encore convaincu pour y participer pleinement. Ce camarade a actuellement beaucoup de mal à vivre sous le capitalisme. Je me suis assis avec lui et je lui ai parlé directement du congrès de fondation prévu dans deux semaines et lui ai envoyé le tout nouveau manifeste du Parti communiste révolutionnaire. Il était très enthousiaste et a promis de s’inscrire au congrès dès aujourd’hui.

  • Langenthal, Shivani

    Comment puis-je utiliser le manifeste de l’ICR pour inviter quelqu’un au congrès fondateur ?

    J’ai longuement étudié la question comment utiliser le manifeste de l’ICR pour mobiliser quelqu’un au congrès fondateur, et je n’étais pas encore tout à fait sûr de la meilleure façon de procéder. Mais lors de la réunion de notre groupe local, j’ai été inspirée par notre nouvelle camarade ! Avant même que la réunion ne commence, Anita arrive et dit qu’elle a écrit un message de mobilisation dans un groupe de discussion avec des collègues. Au début, elle ne savait pas non plus exactement quoi écrire. Mais ensuite, elle a simplement ouvert le manifeste et a relu tout ce qu’elle avait souligné. Elle en a ensuite tiré un texte simple, mais très concis ! Elle a donc elle-même intuitivement remarqué comment elle pouvait absorber le contenu de ce manifeste et l’utiliser pour inviter d’autres personnes à notre congrès fondateur.

  • Madlaina pour le Centre

    Le pouvoir de la fondation du PCR

    Regardez les nouvelles qui viennent de nous parvenir !

    Camarades, je vous remercie,

    Je suis communiste depuis des années et je m’intéresse au PCR. J’ai entendu beaucoup de mauvaises choses, mais ce que je lis sur votre profil ne me semble pas refléter ce qu’on m’a dit.

    Je voudrais participer au congrès de fondation, et aussi voir et entendre de mes propres yeux si vous respirez le marxisme. Si je suis convaincu, je suis prêt à m’engager pleinement.

    Pour un réveil du prolétariat.

    P. B.

  • Bern, Dario

    Deux participants potentiels au congrès rencontrés à Zollikofen !

    Hier, la branche des apprentis a passé une heure à Zollikofen. Et voilà : parmi les 20 premiers contactés avec le journal, 2 participants potentiels au congrès.

    Un d’entre eux c’est Oli, qui venait de terminer son travail, a vu de loin notre journal, s’est approché de nous dans ses habits de taff et nous a demandé s’il pouvait en avoir un comme ça. Il avait vu nos affiches et était « curieux de voir ce qui se passe ». Jusqu’à présent, il votait le plus souvent pour le PdT et il est vraiment en colère contre ses conditions de travail et le monde. Nous avons discuté entre autres de « redistribuer ou exproprier » et il voulait savoir ce qui nous différenciait du PdT et des autres partis de gauche. Nous étions trop vagues. La réponse se trouve clairement dans le manifeste du PCR – en particulier dans l’introduction ! Le camarade Böbbu se rattrapera au téléphone. Oli a dû partir, nous a donné 20 CHF pour le journal et est très intéressé à participer au congrès fondateur.

    Marmoush, un migrant tunisien, est venu du chantier à la gare et a dû poursuivre son deuxième emploi dans un restaurant, car un seul salaire ne lui permet pas de nourrir son fils. « Si je n’avais pas cet enfant, je serais parti depuis longtemps de ce pays de merde raciste », m’a-t-il dit. Nous avons discuté de la raison pour laquelle les Ukrainiens sont les bienvenus et pas les Arabes. Il voit bien qu’il y a un système de profit avec des grands acteurs derrière tout ça, mais il était très résigné. J’ai expliqué, chiffres à l’appui, qu’il n’était pas seul dans sa misère, que le printemps arabe allait aussi arriver en Suisse et que les gens devaient se sentir concernés. Il veut venir à notre congrès dimanche.

    Pour une prochaine fois, j’ouvrirais le manifeste sur place (avec le nouveau journal à partir de mardi, ce sera easy !) et je « lirais » les paragraphes 72-79 en montrant pourquoi il y a cette division et comment nous pouvons la combattre.$

  • Dario pour le Centre

    Voici comment collecter des dons pour le congrès de la PCR

    Efraïm, Genève:


    «L’UDC a réussi qu’on nous retire la salle de notre congrès fondateur en faisant pression sur le Conseil municipal biennois. Je me suis dit qu’il fallait absolument faire quelque-chose autour de moi pour qu’on puisse financer une nouvelle salle de congrès plus chere. En branche, nous avons eu une discussion sur le sujet très inspirante et j’en ai conclu que j’allais envoyer un message sur le groupe WhatsApp de ma famille élargie. Au début, j’étais un peu pessimiste à l’idée d’envoyer ce message, car ma famille élargie n’est pas du tout communiste, et quasi personne ne sait que je le suis. Mais j’ai réalisé que j’étais fier de demander de l’argent pour une cause juste et nécessaire. J’ai donc pris mon courage à deux mains, et, une pierre deux coups, je me suis affiché comme LE communiste de la famille et j’ai expliqué comment directement contribuer à la lutte contre l’UDC et tout le système qu’elle représente et défend. À ma plus grande surprise, j’ai reçu 300.– de don au total !!! Un de mes oncles qui a participé ne pouvait pas croire que nous étions déjà plus de 300 communistes organisés en Suisse.»

    Charlotte, Thoune :


    «J’étais en train d’étudier pour les examens de maturité dans un café à Interlaken. Soudain, mon ancienne professeure d’économie domestique (environ soixante ans) m’a abordée. J’ai d’abord été surprise qu’elle me connaisse encore et j’ai pensé qu’elle voulait juste bavarder. Non, pas du tout : elle a lu mon interview sur la fondation du PCR dans le journal local et voulait parler de politique : elle m’a raconté comment le sous-financement des écoles s’exprimait dans mon ex-école primaire et comment elle essayait de politiser les enfants. Elle a aussi immédiatement envoyé l’article à son amie du PS et en a discuté avec elle ! Après avoir répondu à toutes ses questions, je lui ai fait remarquer qu’elle pouvait volontiers nous soutenir financièrement, car elle ne pouvait pas participer activement pour le moment. C’est ainsi que j’ai reçu 50 CHF de mon ancienne enseignante pour le congrès de la PCR.»

  • Berne, Benita

    Say it loud, say it clear, we are founding a new revolutionary party here !

    Aujourd’hui, j’étais à la gare et je me suis retrouvée seule dans les coins près du Hirschengraben devant le Starbucks. J’ai courageusement brandi notre journal et crié : « Nous fondons le parti communiste révolutionnaire dans deux semaines. Viens à notre congrès fondateur ! ». Au bout de deux secondes, la première personne s’est approchée de moi et a dit : « Ah, c’est génial ! Je veux absolument un journal comme ça ! ». Encouragé par cette interaction rapide et positive, j’ai continué. En l’espace de 30 minutes, j’ai ainsi pu vendre 5 journaux.

  • Madlaina für das Center

    Pourquoi je viens au Congrès du PCR

    Ismael, Lausanne: «Depuis hier je ai déjà lu le manifeste du PCR 3, 4 fois. Je pense que c’est le meilleur truc qu’on aurait pu sortir. C’est une dinguerie. Cela fait longtemps que je me dis qu’on devrait avoir un manifeste du PCR. Et voilà, là il est. Partout on voit des problèmes; à Lausanne je vois chaque jour plus de sans-abris. Samedi passé j’étais à une manifestation pour le climat à Sion. Tout le monde sait que le capitalisme nous mène dans la barbarie. Mais que faire? C’est ça la question! Personne ne montre une issue. Et voici notre manifeste: une perspective, un programme et un guide vers l’action. J’ai repris le manifeste de Marx et Engels hier – et dans les 2 manifestes la conclusion est super claire: il faut que tu t’engages pour implémenter le programme communiste. Si nous jeunes on s’organise pas maintenant on est foutu! Je l’ai vraiment ressenti lors de la manifestation pour le climat encore une fois. Et il faut que partout on soit des «tribuns populaires» comme c’est dit dans le manifeste. J’adore le terme. C’est tellement vrai. J’étais au lit après avoir lu et je me disais: Putain, j’ai envie d’aller parler à mes potes. Je pouvais plus penser à autre chose.»

    Nicola, Genève: «J’ai hâte d’aller au congrès parce que au lancement du PCR en février à Bienne, l’atmosphère était déjà électrisante, alors ça serait ça fois 10’000. Cela permet de rompre avec l’isolement, de ne pas se sentir seul.»

    Emma, Genève: «Le congrès c’est une déclaration de guerre au pessimisme. On montre qu’on est là et qu’on est optimistes.»

    Kristina, Genève: «Moi je vais au congrès parce qu’il va permettre à toute personne qui à la rage de commencer à lutter, de s’activer. On va pouvoir discuter de tout et décider ensemble du chemin à suivre.»

    Yves, St-Maurice: «Ce manifeste est absolument parfait ! Plus je le relis et plus je me retrouve dedans. Tout est clair, chaque paragraphe va droit but. Des raisons historiques de la justesse de notre lutte aux objectifs immédiats et futurs de notre parti, chaque relecture, en plus de me conforter dans mes convictions, provoque en moi un grand sentiment d’apaisement. En effet grâce à ce manifeste, le communisme en Suisse vient de franchir une nouvelle étape qui le rend plus tangible que jamais, plus saisissable, plus concret. Cette idée m’apporte une rare sérénité. Un avenir meilleur est enfin à portée de main. Je n’arrête pas de me dire qu’il faudrait l’imprimer sur de grandes affiches rouges et le rendre visible au yeux de tous, que chacun puisse le lire et se rendre compte de notre détermination. Car à présent, il s’agit de continuer de s’organiser avec toutes nos forces, des forces qui vont en croissant à travers la force de chacun de nos camarades.»

    David, Berne : «Ce que je trouve puissant, c’est que nous ne parlons pas seulement de la crise. Pas seulement comment tout va mal. Non, nous montrons surtout l’autre côté : l’économie planifiée, plus de pénurie, supprimer la discrimination, libérer le potentiel. Et pas seulement de quelques bourgeois, mais du potentiel de tous. C’est ça le PCR.»

    Qu’est-ce qui t’inspire dans notre manifeste ? Pourquoi viens-tu au Congrès du PCR du 10 mai ?

  • Dario pour le centre

    26 demandes en 1 semaine : l’impatience monte à l’approche du congrès du PCR !

    Le congrès fondateur du PCR aura lieu dans à peine trois semaines. L’impatience monte, les affiches rouges du PCR sont de plus en plus visibles. Et cela porte ses fruits : Rien qu’au cours des sept derniers jours, 26 personnes nous ont contactés pour devenir actives ! Dans ces demandes se cache une profonde envie de sortir du capitalisme et de son impasse politique. Une première couche a compris : Aujourd’hui, c’est le temps du communisme ! Pour cela, il faut un nouveau parti, le PCR !

    « Parce que le temps de la révolution est venu. Et parce que le temps du capitalisme est déjà révolu depuis longtemps ! Il est temps de se soulever ! Merci d’exister ! »
    « Parce que je me rends compte que nous élisons tous les deux ans des gens qui n’ont même pas le pouvoir de faire bouger les choses. Le monde est dirigé par les riches ».
    « Seul le communisme offre la possibilité d’une base de vie équitable et durable pour tous. Tous les autres systèmes n’ont conduit qu’à une répartition inéquitable et à la destruction de notre habitat ».

    Les demandes proviennent des régions de Lausanne, Genève, Zurich / Winterthur, Thurgovie, Berne, Tessin, Valais, Bâle, Fribourg et Jura. Partout, il y a des communistes. Peu importe où tu te trouves, il y a des gens qui viendront volontiers au congrès de fondation du PCR – s’ils sont informés à temps. Alors, au travail, en route pour les 500 participants au congrès fondateur !

  • Lugano, Nadia

    Tessin : comment mettre en place une cellule communiste ?

    En janvier, j’ai déménagé à Lugano pour créer le PCR au Tessin. Le 29 février, une grande grève des employés du canton a eu lieu. J’ai proposé à tous ceux avec qui j’ai pris contact de préparer une intervention commune. Lors de la rencontre, nous avons discuté de l’exploitation capitaliste avec « Salaire, prix et profit » de Marx, des conditions qui poussent les travailleurs tessinois à la grève et de ce qui est nécessaire pour gagner cette lutte. A partir de là, nous avons écrit un tract. A deux, nous sommes allés à la grève, avons distribué des tracts et avons discuté du programme communiste avec des enseignants et des infirmiers en colère. Le lendemain, nous nous sommes réunies pour faire un compte-rendu de la grève et en tirer les leçons. 

    Grâce à la grève, à la journée de lutte des femmes et aux manifestations en faveur de la Palestine, nous avons commencé à nous réunir chaque semaine pour discuter et planifier ces interventions. Au bout de trois mois, nous avons ainsi mis en place une cellule communiste de cinq camarades ! 

    Cette cellule est le cœur de notre travail. Nous nous réunissons chaque semaine et chacun a des tâches au sein du parti, par exemple l’ordre du jour de la réunion, les finances, les médias sociaux. Nous commençons la réunion par des discussions sur des questions brûlantes pour les camarades et le monde : que disent les communistes sur l’oppression des femmes ou la Palestine ? Nous lisons des articles pour nous préparer. Dans la deuxième partie, nous planifions concrètement la manière dont nous allons construire le PCR : Nous avons fait la connaissance de trois camarades par le biais d’affiches/d’autocollants. C’est pourquoi nous faisons souvent des affichages, mais nous intervenons aussi chaque semaine lors de manifestations ou à la gare. 

    Pour avoir quelque chose en main lors de ces interventions, avec lequel on peut discuter directement, nous avons besoin d’un journal. C’est pourquoi nous avons organisé une réunion sur le journal : de quels articles de « Le Communiste » avons-nous besoin et que nous traduisons en italien ? Quels articles écrivons-nous nous-mêmes sur le Tessin ? 

    Le 13 avril, nous avons organisé ensemble le premier rallye du PCR. J’ai expliqué aux 12 personnes présentes quel genre de parti nous créons et comment on peut participer directement à la lutte. Deux nouveaux camarades ont parlé des finances et du premier numéro du tout nouveau journal « il Comunista » ! Un travailleur social, qui était là pour la première fois, a ensuite déclaré : « S’il y a un vrai parti communiste, je dois en faire partie ». Il a directement acheté notre journal. Nous avons ensuite discuté des prochains plans pour la construction du PCR et avons décidé de deux objectifs : Nous mobilisons 8 communistes pour le congrès de fondation du PCR à Berne ! Et nous vendrons les 68 journaux ! Aussitôt dit, aussitôt fait : après l’événement, nous sommes tout de suite partis distribuer « il Comunista » aux Tessinois !

  • Langenthal, Valentin

    1 jour dans la rue au village = 2 nouveaux communistes

    Samedi, nous sommes allés à deux dans la campagne de Langenthal pour y annoncer la fondation du PCR. Nous sommes partis de la Marktgasse et avons trouvé au bout d’une demi-heure déjà un jeune adulte intéressé qui avait les yeux brillants lorsque nous lui avons parlé de la fondation du PCR. Au préalable, j’avais cherché sur Google Maps des quartiers ouvriers et des panneaux d’affichage. Là, nous avons distribué de vieux journaux dans toutes les boîtes aux lettres et collé de nombreuses affiches. Ensuite, nous sommes allés en banlieue, où nous avons abordé des gens dans une cité de jardins ouvriers. Là aussi, nous avons eu une conversation intéressante et avons pu vendre un journal.

    Vers la fin de la journée, nous avons téléphoné à une personne qui nous avait contactés auparavant sur les médias sociaux. Elle habitait à proximité et est venue nous voir avec son ami dès qu’elle a appris que nous étions là. Nous avons alors eu une longue conversation inspirante sur la stratégie et la fonction du PCR. Tous deux ont rejoint le PCR sur place.

  • Bâle, Damiano

    12 combattants pour une Palestine libre à l’Académie de musique de Bâle

    Il y a deux semaines, j’ai rencontré six personnes intéressées par une manifestation pour une Palestine libre. Nous avons créé un groupe WhatsApp et mobilisé autour de nous – une semaine plus tard, nous étions douze à organiser une première réunion pour discuter de la manière dont nous allions mener cette lutte chez nous, à la Haute école de musique.

    Nous avons commencé par discuter des raisons pour lesquelles nous voulions agir contre le génocide en Palestine. Au bout d’un quart d’heure à peine, les premières larmes ont commencé à couler – par sympathie pour la souffrance à Gaza et par colère contre l’incitation dans les médias, mais aussi par soulagement d’avoir trouvé autant de personnes qui ne veulent plus rester passives ! Une camarade de classe nous a dit qu’elle avait déjà été désinvitée par un organisateur de concert à cause de ses publications sur les médias sociaux. Nous avons parlé de la raison pour laquelle l’État suisse et ses institutions réagissent ici avec autant de répression, et de ce que nous pouvons faire concrètement contre cela ici à l’Académie de musique. L’un d’entre nous a brièvement proposé d’organiser un concert « pour la paix ». La moitié d’entre eux s’est aussitôt emportée et a expliqué pourquoi nous devions nous positionner clairement pour la liberté de la Palestine.

    Concrètement, nous prévoyons d’organiser un concert de solidarité sur le campus. La direction de l’école ne l’autorisera probablement pas, mais nous n’abandonnerons pas et nous organiserons autant d’étudiants que possible, défiant ainsi ouvertement la direction de l’école !

    Ma prochaine tâche dans ce combat est maintenant de montrer à tous les membres de ce groupe que je ne peux me battre avec autant de cohérence et de courage uniquement parce que je suis soutenu par le PCR.

  • Bâle, Silvan

    Donner du contenu à l’affiche du PCR en utilisant les bons arguments

    Cette semaine, j’étais avec deux camarades en train de coller des affiches pour le PCR. Nous avons eu une conversation spontanée avec un jeune ouvrier qui était « à 90% » d’accord avec nous. Il avait certes déjà arraché une telle affiche parce que sa mère venait de Pologne [il faisait allusion au stalinisme]. Lorsque nous lui avons expliqué que le PCR ne se battait pas pour remplacer un patron par un bureaucrate, mais que les travailleurs devaient décider dans l’entreprise, dans toute la société, il a dressé l’oreille ! Nous avons également pu dissiper les illusions selon lesquelles certaines personnes méritent de gagner 100 fois plus parce qu’elles auraient de « bonnes idées » en montrant que plein de gens font toutes sortes d’actions solidaires, sans rien obtenir pour autant. Et si un capitaliste échoue dans son entreprise, son plus grand « risque » est de devenir salarié. Les véritables dégâts, eux, sont subit par les employés. Pour que cela n’arrive pas, il faut s’organiser dans l’entreprise. C’est ce que font les membres du PCR. L’entretien a été très cordial et nous avons échangé des expériences sur le travail quotidien. Il nous a offert une bière et a dit lui-même qu’il devait s’intéresser davantage au communisme et nous a donné son numéro. Il aimerait venir à la réunion du groupe local. Cela nous a montré que les affiches et les autocollants ont un écho et que ce qui compte, ce sont les vraies réponses que nous pouvons donner.

  • Fribourg, Maxime et Elia

    « Pas le Nord contre le Sud, mais la lutte des classes ! » – comment une communiste se lève lors d’une conférence sur la guerre de Gaza

    Lundi soir, l’Université de Fribourg a accueilli une conférence organisée par la Faculté d’histoire sur la situation humanitaire à Gaza, avec l’ambition de « situer globalement ce conflit ». Depuis 6 mois, il s’agit du premier événement public organisé par une grande institution sur la situation catastrophique à Gaza. L’amphithéâtre était plein de monde. Il y avait des professeurs, des étudiants intéressés, des militants de gauche et d’autres jeunes qui voulaient enfin faire quelque chose.

    L’ambiance dans la salle était électrique ! Pendant les exposés des deux professeurs, tout le monde a écouté avec attention. Les gens voulaient des réponses concrètes sur la manière d’agir contre ce massacre. Lorsque quelqu’un a justifié l’attaque israélienne lors de la séance de questions-réponses qui a suivi, une grande partie de la salle s’est mise à huer !

    Deux de nos camarades ont fait des interventions très courageuses ! La camarade Michelle a clairement dit qu’il ne s’agit pas d’un conflit entre le Nord et le Sud, mais d’une question de classes et d’impérialisme. Le camarade Elia a soulevé la question de savoir comment on peut discuter et s’organiser si notre association universitaire, et plus généralement toute solidarité avec la Palestine, est empêchée. Bien sûr, les professeurs n’avaient pas de réponse et ont simplement continué à parler. Une femme du public est toutefois intervenue après et a demandé s’ils pouvaient encore répondre à la question d’Elia ! De manière générale, de nombreuses personnes ont applaudi après nos interventions.

    Déjà avant les conférences, nous avons distribué dans la salle des flyers sur la répression contre la solidarité avec la Palestine à l’université, vendu des journaux et mené des discussions. Quelqu’un est venu s’asseoir juste à côté de nous lorsqu’il a reçu le flyer. Pendant la manifestation, il a lu tout notre journal. Deux heures plus tard, nous sommes fiers de l’accueillir dans nos rangs en tant que nouveau membre du PCR ! Il a dit que le fait que nous nous soyons levés lors de la séance de questions-réponses et que nous ayons parlé avec courage de la révolution, de l’Intifada, du socialisme et de l’anti-establishment lui a prouvé que nous sommes vraiment sérieux et que nous engageons la lutte aujourd’hui !

  • Berne, Tobias

    L’inattendu est souvent au rendez-vous !

    Hier après-midi, je suis rentré chez moi à vélo de Münchenbuchsee à Berne. Ce faisant, j’ai collé plein de stickers sur les fermes, les poteaux de pâturage et les panneaux de parking. Alors que j’étais en train de coller un autocollant sur un panneau de randonnée, j’ai remarqué du coin de l’œil un homme âgé s’approcher sur son vélo électrique. « Mince », pensai-je en me préparant intérieurement à recevoir des plaintes. « Bonjour, nous fondons le PCR et pour cela, je colle des autocollants ici », lui dis-je avec l’expression la plus aimable que je pouvais avoir.

    Il a eu l’air un instant interloqué et a répliqué : « Il est en effet grand temps qu’un parti communiste voie le jour ici en Suisse ». Avant même que je puisse répondre, il a sorti son porte-monnaie et m’a tendu 50 francs. « Bonne chance, voici un don pour le parti ». Malheureusement, j’avais déjà distribué mes journaux et je n’ai donc pas pu en sortir un. Lui, en revanche, était déjà reparti et je n’ai pu que lui adresser un « merci ».

  • Berne, Hannah et Nils

    L’internationalisme en pratique : les communistes suisses à Berlin

    Les camarades Nils et Hannah étaient à Berlin à Pâques, notamment pour rendre visite à nos camarades là-bas. Il ne s’agissait en aucun cas d’une visite passive pour simplement « jeter un coup d’œil » – non, ils ont eux-mêmes organisé une manifestation sur le thème « Pourquoi a-t-on besoin du PCR ? – Chez nous et chez vous ». Comme le montre leur rapport, la manifestation a immédiatement porté ses fruits !

    « Chers camarades, voici quelques impressions de l’événement avec la section berlinoise hier. C’était épique ! Un succès total ! Avec nos deux présentations, nous voulions inspirer les camarades allemands à construire le PCR avec courage et détermination et à se concentrer pleinement sur les luttes de classe significatives. Lorsque j’ai raconté dans la discussion que nous nous étions courageusement levés dans le train pour y organiser des communistes, une camarade a dit : “Cela m’a tellement motivée que la semaine prochaine, je veux faire la même chose. Je prends toujours le RER une fois par semaine, et je vais essayer de le faire”. Une autre a dit : “Yo, quand tu as commencé à parler, j’ai eu la chair de poule”, et “Je voulais en fait prendre plus de notes, mais tout le temps, je me suis juste dit, on s’en fout de ce que tout le monde pense, nous devons maintenant construire le PCR”. Ou une troisième camarade qui a dit : “Ça m’a complètement aidée, j’ai absorbé chaque mot”. Cet enthousiasme s’est également reflété dans les chiffres : nous avons vendu 9 journaux pour 69,10 CHF ! Ensuite, nous sommes allés tous ensemble dans un bar et les camarades étaient tellement motivés que nous avons directement commencé à construire le PCR et avons vendu 10 journaux. C’était extrêmement inspirant de pouvoir expérimenter notre internationalisme de manière aussi directe et de construire, côte à côte avec des camarades d’un autre pays, l’Internationale qui jettera une fois pour toutes ce système pourri dans les poubelles de l’histoire ! »

  • Berne, Shivani

    Mise en place du PCR à la HEP

    Aujourd’hui, j’ai assisté à un cours sur le droit scolaire à la HEP. Le juriste qui a parlé s’est révélé être un connard dès la première phrase. Il a tenu des propos sexistes et racistes, a blâmé les enseignants lorsqu’ils ont des problèmes de santé et souffrent de la pression et a qualifié nombre de ses anciens stagiaires d’inadaptés pour cette raison.

    J’étais assise au premier rang à côté de quelques-uns qui se sont également mis en colère pendant le cours. J’ai levé la main et j’ai protesté dans la salle de cours pleine à craquer (il y avait environ 300 personnes).

    A la fin du cours, tout le premier rang n’a pas applaudi le prof. L’une d’entre elles est ensuite venue me voir : « Merci d’avoir dit quelque chose, j’étais assise tout au fond et je pensais être la seule. J’étais tellement soulagée quand tu as parlé, c’était tellement important ». Ceux qui m’entouraient, tout à l’avant, ont dit : « Je viens de ressentir une telle fierté d’autrui quand tu t’es exprimée ». Et : « Tu es resté si calme et tu as trouvé de si bons mots, je n’aurais pas osé, mais c’est bien que tu aies parlé ». Le mood était clair : cela ne va pas du tout, nous devons faire quelque chose. Nous avons échangé des numéros et planifions maintenant les prochaines étapes.

    C’est pourquoi : PARLEZ DE CE QUI EST FAIT, N’IMPORTE QUAND ET OÙ ! Tu n’es probablement pas seul, et il y a des gens qui ont besoin de toi en tant que communiste et du PCR pour se battre ! Aujourd’hui, c’était pour moi un exemple de ce que signifie être un phare et un point de ralliement.

  • Madlaina pour le centre

    Les nouvelles demandes d’adhésion des dernières semaines !

    Ces deux dernières semaines, des demandes d’adhésion sont venues de : Thurgovie, Genève, Lausanne, Neuchâtel, Sion, Monthey, Kloten, Yverdon, Bâle, Tessin, Bienne, Zurich, Fribourg, Winterthur.

    Antoine, inégalité

    « J’en ai marre de cette société capitaliste. J’en ai marre de voir les inégalités entre les classes sociales. J’en ai marre et c’est pourquoi je veux me joindre à vous. »

    Arcady, haine de classe

    « Ras-le-bol du capitalisme. Cette société nous oblige à donner toujours plus d’argent à l’État. Nous (…) n’avons pas les ressources pour faire face au coût de la vie sans aide (…). J’emmerde le système. Bonne nuit. »

    Johannes, absence d’alternative

    « Quel autre choix que d’agir soi-même si l’on veut avoir l’espoir d’un changement ? »

    Elio, classique

    « Je suis communiste et je cherche des moyens d’être actif. »

  • Genève, Mathieu

    Une affiche, un cellule communiste

    Hier j’ai eu un appel avec Jordan qui a scanné une de nos affiches et qui a répondu à la question « pourquoi est ce que tu veux rejoindre ? » par :

    « Une forte envie de lutter contre le néolibéralisme, l’impérialisme, le racisme et toutes discriminations. Je n’en peux plus d’être un témoin inactif. Je veux contribuer à la lutte. Je veux apprendre et grandir pour transmettre. J’ai 27 ans, je suis métisse d’une mère suisse et d’un père Ivoirien, et je suis marxiste ! Merci pour tout votre travail ! »

    Il m’a expliqué que quand il a commencé à travailler, il s’est rendu compte à quel point ses conditions de travail étaient merdiques et qu’il pouvait se faire licencié du jour au lendemain. C’était clair qu’il fallait s’organiser et lutter !

    Il m’a directement dit qu’il voyait autour de lui pleins de personnes qui se radicalisaient et qui cherchaient un parti. Et quand je lui ai demandé s’il voyait comment il pouvait convaincre ces personnes, il m’a dit : « On a pas mal discuté ensemble de vous avec un groupe de 5-6 potes et je viendrai pas seul, on veut tous vous rejoindre » !!!

    Il m’a ensuite demandé : « C’est quoi que je peux faire pour vous aider à construire ? » Je lui ai dit de venir prendre des journaux, des affiches, des stickers et de discuter du manifeste de l’ICR, et après qu’on aille dehors construire le parti en tractant avec notre journal et en criant le PCR. De ça j’ai tiré deux énormes leçons :

    1. Les affiches ont un énorme potentiel ; il a scanné une de nos affiches, il y a 6 personnes qui veulent nous rejoindre. Allons coller toutes les affiches qu’il nous reste avant le congrès !
    2. Du jour au lendemain, nous pouvons voir émerger une nouvelle cellule communiste. Nous devons tous nous préparer politiquement à ces moments car tous les communistes vont devoir prendre de nouvelles responsabilités dans la construction du parti.

    Il y a des communistes partout, allons les trouver et en avant pour les 500 camarades au congrès !

  • Fribourg, Michelle

    Agitation communiste lors d’une conférence sur le dadaïsme

    Hier soir, une conférence sur le dadaïsme avait lieu à l’université, et j’ai décidé de faire de l’agitation pour la révolution communiste lors de l’apéro de clôture qui s’y tenait. « Qui aime Dada doit aimer la révolution ! Rejoignez les communistes ! ». (Si vous connaissez Dada, vous savez à quel point c’est correct.) J’arrive et je crie ça. Il y avait en tout dix personnes avec le professeur. J’ai distribué un autocollant à chaque personne et j’ai insisté sur le fait que si elles aimaient Dada et le surréalisme, elles devaient se joindre à la révolution. Tzara et Breton seraient fiers de moi.

    J’ai eu quelques bonnes discussions, notamment avec une sympathisante et le Prof, qui est un peu mon pote en raison de notre amour commun pour le surréalisme. Avec cette initiative, j’ai prouvé à toutes les personnes présentes que les communistes sont les plus chauds dans cette université !

    Peut-être que vous n’avez pas compris mon charabia sur Dada et le surréalisme. Mais c’est normal, probablement que peu d’entre vous auraient pu faire de l’agitation avec aisance lors d’une conférence sur Dada. Et en contrepartie, personne d’autre que toi ne pourrait faire un meilleur travail communiste que toi même dans ton environnement.

  • Genève, Jonathan

    Vente de journaux? Avec mégaphone! 

    Ma branche a commencé à faire des discours publics lors des ventes de journaux. L’idée est venue d’une camarade voulant entraîner son audace à prendre la parole en public. D’autres étaient enthousiastes et chacun a préparé un speech sur un sujet d’actualité qui le préoccupe (logement, sexisme, PCR). On s’est retrouvé à 3 dans les rues de Genève, avec pancarte et mégaphone. Prendre la parole ainsi est impressionnant, mais après avoir sauté le pas on en sort extrêmement renforcé. Résultat sur 2h d’intervention : 3 speechs d’agitation déclamés, 6 journaux vendus pour 34 CHF et 3 communistes trouvés ! Une collégienne est restée discuter avec nous, a pris des journaux pour son école et est venue à la branche suivante avec un ami. Notre audace porte ses fruits ! Nous n’aurions pas pu le faire sans l’encouragement politique que la branche et le journal nous transmettent. En nous inspirant mutuellement, nous devenons de véritables hameçons à communistes. Si chaque branche fait ça chaque semaine, être 500 communistes au Congrès fondateur devient presque trop facile.

  • Bâle, Orad

    Notre lutte contre la répression de la Palestine à l’Université de Bâle

    Les médias bourgeois et l’université veulent nous intimider et nous empêcher de lutter ouvertement et solidairement pour la libération de la Palestine à l’université. Hier, le rectorat a interdit la manifestation qui avait été autorisée jusqu’à présent.

    Ce matin, nous sommes allés au cours d’histoire sur Israël et y avons tenu une protestation contre le génocide à Gaza et contre la répression de notre solidarité, jusqu’à ce que nous soyons personnellement expulsés du site par le directeur de la sécurité de l’université et la sécurité.

    Mais la lutte ne s’est pas arrêtée là. Nous, les étudiants de la Marxist Society Basel, camarades du futur PCR, avec le soutien de l’alliance Basel4Palestine, appelons tout le monde à se rassembler vendredi à 18h00 sur la Petersplatz pour lutter contre la répression de l’université, pour une solidarité libre avec la Palestine et pour la fin du génocide. Avec des flyers fraîchement imprimés, que des camarades ont terminé hier soir à minuit, nous nous sommes mobilisés chaque jour et nous continuons à le faire.

    Plusieurs étudiants ont directement pris des tracts et contribué à la mobilisation. L’interdiction de toute solidarité avec la Palestine à l’université et sa justification hypocrite provoquent chez beaucoup une grande haine. C’est à nous de montrer à ces centaines de militants pourquoi ils doivent s’organiser au sein du Parti communiste révolutionnaire. Le parti qui ne se laisse pas intimider, qui ne plie pas et qui mène la lutte jusqu’au bout pour la libération de tous les opprimés !

  • Genève et Fribourg

    Peins ta ville en rouge, la révolution a besoin de toi

    Chaque fois que les camarades de Fribourg et de Genève voient des affiches de nous lors d’une promenade du soir, plusieurs personnes les contactent le lendemain pour les aider à construire le PCR. Coïncidence ?

    Roses are red
    Violets are blue
    Paint your town red
    The revolution needs you

  • Berne, Benita

    Vendre six journaux en une heure – comment faire ?

    Aujourd’hui, nous sommes allés à l’université à cinq pour trouver du soutien pour notre pétition contre la répression en Palestine, vendre des journaux et organiser des communistes. Nous avons vendu six journaux en une heure et trouvé un communiste. Tous ces journaux ont été vendus par moi seul. Qu’est-ce que j’ai fait que les autres n’ont pas fait ? J’ai fait le tour de la question en expliquant pourquoi le PCR est nécessaire pour lutter de manière conséquente contre la répression de la Palestine par la direction de l’université. Les autres sont seulement sortis avec la pétition, sans aborder le parti et le journal.

    Mon moment fort a été un étudiant qui s’est approché de moi parce qu’il avait vu le journal avec la page sur la Palestine. Il était vraiment furieux que tout antisionisme soit aujourd’hui taxé d’antisémitisme. Je lui ai montré l’hypocrisie de la classe dirigeante et de la direction de l’université. La répression de la direction de l’université aujourd’hui n’est pas due au hasard, ils doivent prendre le parti d’Israël. Mais la solidarité pour la Palestine est énorme. Nous devons donc nous organiser partout et fonder aujourd’hui un parti qui ne craque pas face à cette répression et qui défend résolument une Palestine libre. Ses yeux se sont illuminés lorsque je lui ai parlé de la création du PCR. « Génial ! », a-t-il dit en me serrant la main avec reconnaissance. Il est arrivé 30 minutes en retard à son cours et s’est ensuite retrouvé deux heures plus tard dans notre bureau pour discuter avec moi de la manière dont lui aussi peut lutter contre la répression en utilisant le PCR comme arme.

  • Thoune, Nelio & Remo

    Trouver les chauffeurs de taxi communistes à la gare

    Chers camarades, nous étions ce matin à la gare de Thoune à l’heure de pointe avec le deuxième numéro de notre journal le Communiste. Je suis allé – pas encore tout à fait réveillé – vers trois chauffeurs de taxi et leur ai demandé s’ils étaient intéressés par un journal communiste. Chauffeur de taxi (première personne abordée !): « Je suis communiste et tu n’as pas besoin de me rendre la monnaie ». Après une brève discussion avec lui, j’étais motivé pour continuer. En se montrant courageusement, nous avons ainsi pu vendre 7 journaux pour 29 francs en l’espace de 20 minutes. Les journaux de 20 minutes dans la boîte d’à côté ne se sont pas vendus beaucoup mieux. Camarades, le matériel de construction se trouve dans les rues, prenons notre journal en main et construisons le PCR avec !

  • Madlaina pour le centre

    30 demandes d’adhésion au cours des 2 dernières semaines

    Au cours des deux dernières semaines, nous avons reçu à nouveau 30 demandes d’adhésion de la part de ces localités :
    Genève, Argovie, Pratteln, La Chaux-de-Fonds, Annemasse (France), Konolfingen, Kreuzlingen, Ecublens, Bussigny, Fribourg, Neuchâtel, Schaffhouse, Berne et… Prague (!).

    Les messages que les gens nous écrivent débordent d’un profond rejet du système et en même temps d’un désir de vivre ensemble de manière heureuse et humaine :

    Zurich : « Je suis attiré depuis longtemps par l’idéologie communiste, mais je n’ai jamais su où adhérer. Suis complètement opposé au système capitaliste actuel. »

    Neuchâtel : « Je suis actif dans la cause palestinienne et sensible aux différents problèmes que posent le capitalisme et l’impérialisme. J’aspire à un monde nouveau et juste avec une politique non discriminatoire et non basée sur le profit. »

    Genève : « J’éprouve un profond désir de perpétuer les idéaux marxistes en recherchant inlassablement la justice sociale et économique.
    Mon engagement pour le communisme s’enracine dans la recherche d’une société où la solidarité remplace la division, où chaque individu contribue selon ses capacités et profite ensuite équitablement des fruits de son travail. L’idée d’une communauté sans classe, égalitaire et coopérative m’inspire à militer pour un avenir où la justice l’emporte sur l’inégalité. »

    Et ces gens sont à la recherche d’un parti avec lequel ils auront réellement les outils pour changer les choses. Car ils veulent changer le monde ! Comment pouvons-nous, en tant que PCR, avoir une réelle influence ? Que devons-nous faire, toi et moi ? Comment trouver les prochains communistes dans son entourage ?

    « J’ai déjà assisté à une réunion il y a quelques mois et comme je n’étais pas tout à fait convaincu qu’il y aurait bientôt assez de membres pour vraiment changer les choses, j’ai continué à regarder autour de moi jusqu’à maintenant.
    Mais le vent a tourné, un parti est sur le point d’être créé et la possibilité de renverser ce système capitaliste est à portée de main. Maintenant, la question est : comment puis-je aider le parti à gagner en pertinence politique ? Je peux coller des affiches, distribuer des autocollants et je peux certainement convaincre quelques personnes dans mon école professionnelle de l’urgence de notre souhait de libérer cet État de ses entraves capitalistes et de le conduire vers une Suisse plus juste. »

  • par une médecin assistante en psychiatrie

    Résistance contre les politiques d’austérité dans le domaine de la psychiatrie !

    Nous avons discuté de notre programme combatif contre les coupes budgétaires dans les UPD (services psychiatriques universitaires) lors de plusieurs pauses déjeuner avec des employés, dans des écoles professionnelles avec de futurs soignants et dans des lycées avec des personnes concernées. L’objectif : construire une cellule avec tous ceux qui veulent prendre la lutte en main aujourd’hui. Partout, nous avons rencontré une grande solidarité. Une soignante a déclaré : « Cela fait dix ans que je vois le traitement psychiatrique se dégrader. Un jour, nous regarderons en arrière et nous dirons ‘c’était fou la façon dont nous étions traités à l’époque’ ».

    Elle veut maintenant faire quelque chose et n’est pas la seule.
    Fin février, nous avons organisé une première réunion – ce fut un pas en avant important. Des travailleurs des UPD, d’un autre hôpital psychiatrique, une ancienne patiente, des élèves du gymnase et des communistes du PCR y ont participé. Il régnait une ambiance vivante et combative – la colère était grande. Il était clair : Ce n’est que le début. Tant que nous ne serons pas en mesure de nous battre, le gouvernement continuera à nous faire payer sa crise. La première étape est de briser le silence et d’organiser les employés les plus radicaux. Pour faire pression sur le gouvernement en dehors des UPD, nous lançons une campagne de solidarité. Nous faisons des interviews de patients et d’employés et créons un compte Instagram (@upd_widerstand_jetzt). Nous nous mobilisons pour la manifestation du 16 mars organisée par les licenciés, afin qu’elle soit la plus grande possible. Nous avons directement fixé les prochaines réunions de la cellule. Nous avons bon espoir d’être trois fois plus nombreux à ce moment-là !

  • Fribourg, Elia

    Étudier Lénine, c’est apprendre à vaincre !

    Fin février, nous avons organisé notre première école régionale à Fribourg. Outre les quatre conférences, de nombreux camarades présents ont prononcé des discours qui ont brillé par leur qualité, leur originalité, mais aussi par leur dureté cinglante. Cette école était tenue dans la tradition bolchevique. Nous nous sommes armés pour notre travail avec la lucidité nécessaire et n’avons pas hésité à nous démarquer clairement de toutes les idées réactionnaires, comme la politique identitaire, qui apparaissent dans les luttes et les affaiblissent. Cette école a prouvé que Fribourg dispose aujourd’hui d’une base solide de marxistes formés et d’autant plus déterminés.

    La semaine qui a suivi l’école a été marquée par l’enthousiasme ! Les groupes locaux bouillonnaient d’inspiration, nous sortions davantage pour organiser les prochains communistes. Fribourg était inondé d’autocollants et d’affiches du PCR. Ces efforts, couplés à la clarté théorique, ont porté leurs fruits : Après avoir collé des affiches dans un quartier un soir, trois personnes se sont présentées le lendemain pour nous rejoindre ! Au total, nous avons eu cinq demandes d’adhésion au cours des dernières semaines et trois personnes ont adhéré.

  • Suisse, PCR

    Les communistes en force le 8 mars aux quatre coins de la Suisse

    Le 8 mars, sous la bannière « En avant vers une journée de lutte des femmes révolutionnaire ! », de futurs membres du PCR sont descendus dans les rues de Suisse. Dans 5 villes, nous avons formé des blocs dans les manifestations, et dans 4 autres, nous avons nous-mêmes organisé des rassemblements avec banderoles, slogans et discours de classe. Nous étions à Thoune, Berne, Bienne, Genève, Lausanne, St-Gall, Zurich, Bâle et Fribourg.

    Tu peux lire le rapport complet ici : Rapport sur la Journée Internationale des Femmes 2024: Que faire contre l’oppression ?

    Dans tous les lieux, nous avons pu mener des discussions inspirantes. Exemple à Berne : « Une mère de 50 ans, venue avec ses deux enfants, a dit qu’elle était communiste dans l’âme et qu’elle essayait d’enseigner cela à ses enfants aussi. Elle pense que le système va droit dans le mur, elle ne sait pas ce que les prochaines années leur réservent et ne veut pas imaginer à quoi ressemblera le monde pour ses enfants ».

    Nos blocs dans les manifs étaient également meilleurs que les années précédentes ! Exemple à Fribourg : nos discours, nos slogans et notre programme ont trouvé plus d’écho que jamais et notre bloc était le plus grand et le plus combatif. Nous n’étions pas venus répéter pour la millième fois à quel point la situation est grave – mais nous étions là pour lutter, pour montrer un chemin vers l’avant.

  • Lausanne, Ismaël

    Le PCR à la grève chez Micarna à Ecublens

    Depuis 5 jours les travailleurs de Micarna Ecublens font grève contre la Migros qui veut fermer leur site en 2025. On est arrivé ce matin à 8h15 sur le site industriel où les travailleurs étaient en grève depuis 4h30 du matin pour le cinquième jour. Plusieurs travailleurs venaient vers nous pour nous expliquer la terrible situation créée par Migros. Un travailleur proche de la retraite nous a dit : « Ça fait 41 ans que je travaille ici, j’ai fait mon apprentissage chez Migros. Et maintenant je me fais licencier. On m’a proposé un autre poste, mais qui se trouve à une heure et demie de mon domicile. »

    À Lausanne, une manifestation des grévistes était prévue à 11h30 en plein centre-ville. Peu avant le début de la manifestation, nous sommes allés distribuer les tracts aux travailleurs dans quelques magasins et take-away Migros en leur disant que leurs collègues étaient en lutte. Lors de la manifestation, on a vu la super combativité des travailleurs. Plusieurs travailleurs sont venus d’eux-mêmes pour engager des discussions avec nous.

    J’ai pu rencontrer le travailleur qui nous avait contacté et on a discuté. Il a tiré toutes les conclusions de lui-même : il faut utiliser les méthodes de lutte de classes dans ce combat et ce qui se passe à Micarna n’est pas une attaque isolée mais bien contre la classe ouvrière toute entière. Il a lui-même manifesté sa volonté de s’organiser avec nous. 

    Lire le rapport complet ici : Le PCR à la grève chez Micarna à Ecublens

  • Lausanne

    Comment le groupe de Lausanne a doublé en une semaine

    La semaine dernière, neuf personnes sont venues à Lausanne pour se joindre nouvellement au PCR. Les contacts nous sont parvenus par le biais d’affiches, de manifs palestiniennes et de connaissances. Nous avons organisé une grande réunion avec tous les camarades à Lausanne, et expliqué courageusement pour quoi nous nous battons et quelles sont les tâches des communistes aujourd’hui. Nos (désormais) camarades ont posé de nombreuses questions : que dit le PCR sur les syndicats ? Que faisons-nous des partis réformistes ? Qu’est-ce que la planification économique ? Que faisons-nous jusqu’à la révolution ?

    Et : où trouver les prochains communistes et comment faire ? Notre réponse : nous devons poser des affiches pour nous rendre visibles à tous ceux qui se disent communistes. Et nous avons besoin du journal pour expliquer pourquoi le programme communiste et le PCR peuvent apporter des réponses et montrer la voie à suivre.

    A la fin de la réunion, six personnes sur les neuf ont adhéré. En plus, un nouveau camarade de Vevey, qui était aussi à la réunion, essaie d’organiser les camarades et les demandes d’adhésion de la région Vevey/Montreux pour commencer à y créer une cellule.

    Que nous montre cet exemple ? Avec le PCR, il est possible de doubler la section locale en une semaine ! Le potentiel est énorme, même dans le canton de Vaud, nous ne faisons que gratter la surface. Tous les groupes locaux doivent se préparer à doubler leur groupe local dans les prochaines semaines ou les prochains jours ( !). En route pour les 500 ! Soyez prêts !

  • Fribourg, Marie

    Comment lutter contre les enseignants sexistes et pour plus de toilettes réservées aux femmes ?

    Dans mon gymnase, les étudiantes se sentent mal à l’aise. En plus des remarques sexistes quotidiennes, il y a beaucoup trop peu de toilettes pour femmes, et ces dernières sont en très mauvais état, ce qui rend les pauses très stressantes. Les professeurs de sport ont également décidé que celles qui ne pouvaient pas venir aux leçons de natation devaient compenser ces dernières. C’est humiliant et injuste pour nous en tant que femmes. Tous les élèves remarquent ces situations, mais personne ne dit ou ne demande quoi que ce soit.

    Nous, les communistes du gymnase, avons donc décidé de parler de ces sujets avec les élèves, en essayant de faire un lien avec le communisme. Cela a été un succès : lors de notre première intervention, la plupart des élèves ont voulu parler avec nous des abus et dix d’entre eux ont acheté un journal. Une élève a noté à juste titre que la direction de l’école n’agirait pas volontairement contre les enseignants sexistes ni le manque de toilettes, notamment parce qu’il y a des pénuries d’enseignants et que le canton fait des économies dans les écoles. Pour que les choses puissent réellement changer, nous devons forcer la direction et le canton à agir ; nous devons construire un réel rapport de force.

    Avec une pétition adressée par tous les élèves à la direction de l’école ainsi qu’un bloc combatif lors de la manifestation du 8 mars, nous voulons forcer la direction de l’école à céder. Tous les élèves trouvent le sexisme honteux et veulent faire quelque chose contre. Les communistes montrent ce qu’il faut pour cela : des méthodes combatives et, en fin de compte, la rupture avec le capitalisme, qui reproduit ces idées haineuses et source de division.

  • PCR

    Mobilisation pour un 8 mars révolutionnaire à Thoune et Fribourg

    Fribourg

    Hier, nous sommes allés à quatre au carrefour entre le Collège St-Michel et l’école professionnelle d’à côté pour vendre des journaux et mobiliser pour la manifestation du 8 mars. En moins d’une heure, nous avons pu vendre 13 journaux et trouver deux camarades potentiels.

    Nous avons parlé du 8 mars à de nombreuses personnes. Beaucoup ne savaient même pas qu’il y aurait une manifestation à Fribourg à cette date ! Mais presque tous ont réagi positivement au fait que nous luttions pour un 8 mars révolutionnaire. Des timides « ça m’intéresse » aux « oui, je suis communiste », nous avons pu parler de nos idées et sentir qu’il y avait de la sympathie pour nous.

    Thoune

    Comme nous organisons notre propre manifestation du 8 mars vendredi à Thoune (voir rapport ci-dessous), nous devons aussi mobiliser en grand pour cela ! Nous le faisons entre autres sur les médias sociaux – notre canal Instagram pour le 8 mars compte déjà plus de 90 followers. Mais nous devons bien sûr aussi descendre dans la rue et y trouver les personnes qui viendront au 8 mars révolutionnaire. Nous sommes donc sortis tous les jours la semaine dernière et cette semaine encore pour distribuer nos flyers. La semaine dernière, vendredi, je suis allée dans un gymnase à Thoune et j’y suis entrée directement avec le flyer – « Pour un 8 mars révolutionnaire ! Si la personne était intéressée, je lui ai expliqué en quoi la lutte commune des femmes et des hommes était nécessaire et j’ai montré avec le journal que les méthodes des queer-féministes sont clivantes et nuisent à la libération des femmes. C’est ainsi que j’ai trouvé trois communistes en un midi ! Aujourd’hui, nous allons tous ensemble coller des affiches pour trouver d’autres personnes qui viendront avec nous le 8 mars – je m’en réjouis énormément !

  • Thoune, Charlotte

    Les communistes de Thoune appellent à un 8 mars révolutionnaire !

    Depuis le début du 20e siècle, le 8 mars est le jour où les travailleuses descendent dans la rue pour défendre leurs droits, ainsi que de meilleures conditions de vie pour l’ensemble de la classe ouvrière. Que font de nos jours les féministes bourgeoises, en cette journée traditionnelle de lutte des classes ? Dans le meilleur des cas, des manifestations sans revendications combatives, mais avec d’autant plus de politiques identitaires et symboliques. Dans l’Oberland Bernois, elles ne font rien du tout. Pour ma branche à Thoune, il est donc évident que nous voulons nous battre pour nous réapproprier cette journée, et organiser nous-mêmes la manifestation la plus combative que nous ayons vue depuis longtemps dans l’Oberland Bernois.

    Le sexisme et l’oppression  sont en hausse partout et tant que le capitalisme existera, nous ne serons pas libres. C’est pourquoi nous avons choisi le slogan « En route pour un 8 mars révolutionnaire ». Avec 1 000 affiches, 2 500 flyers et un journal contenant des analyses fines et des positions claires, nous sommes idéalement positionnés. Nous tenons des discours spontanés dans les gymnases et les écoles professionnelles de Thoune, peignons des banderoles pour mobiliser et organisons des réunions ouvertes, auxquelles toutes les personnes souhaitant lutter contre le sexisme sont les bienvenues. Nous y précisons ce pour quoi nous nous battons et comment. Nous avons écrit à tous les médias de la région pour diffuser l’appel par tous les moyens ! Une camarade discute également avec sa directrice d’école pour demander une dispense de cours pour tous ceux qui se rendent à une manifestation le 8 mars. En outre, elle demande à pouvoir faire un bref exposé dans chaque classe afin de mobiliser ses camarades. La direction de l’école aime se présenter comme « inclusive » en paroles – elle devrait maintenant joindre le geste à la parole et permettre une manifestation aussi large que possible ! Avec cette campagne, nous avons déjà recruté en une semaine l’une des militantes les plus courageuses de notre branche ! Et elle n’est certainement pas la seule à savoir qu’on ne se débarrassera jamais du sexisme sous le capitalisme ! 

    Avec cette manifestation, nous montrons à la jeunesse qu’elle peut se battre au sein du PCR !

    Alors, si toi aussi tu en as marre du sexisme et du système qui le produit, rejoins-nous, mobilise ton entourage et aide à diffuser l’appel du 8 mars révolutionnaire jusqu’aux villages les plus reculés !

  • Berne, Hannah

    Deux communistes contre la répression de la direction de l’école

    En février, la guerre s’intensifie avec l’offensive israélienne à Rafah. Alors que nous collons des affiches de solidarité pour la Palestine, nous sommes emmenés à la direction de l’école. Sur ordre du canton, ils sévissent et interdisent toute déclaration politique à l’école – qu’il s’agisse de la Palestine, des droits des femmes ou du changement climatique. C’est une attaque contre les droits démocratiques des élèves et de tous ceux qui s’opposent à la guerre et au massacre de dizaines de milliers de Palestiniens.

    Après la discussion avec la direction de l’école, des discussions se sont engagées dans le couloir. Une élève s’est manifestée : elle se solidarise avec la Palestine et veut en faire profiter toute l’école. L’hypocrisie la révoltait. C’était le début de notre comité pour la Palestine. J’ai discuté brièvement avec elle, puis elle a écrit un mail circulaire aux 1000 élèves du lycée.

    Accompagné d’un lien d’invitation à un chat de groupe, elle écrit : « En tant qu’élèves, nous nous serrons les coudes et ne jouons pas selon les règles d’un système de dirigeants en passe d’exterminer un peuple entier ».

    Trente nouvelles personnes ont rejoint le chat et ont immédiatement apporté leurs idées – peindre des murs, organiser des actions de poster et des manifestations – pour ne citer que quelques propositions des premières heures du chat. Une première réunion a eu lieu la semaine suivante. Nous avons lancé une pétition et une déclaration contre la répression de la direction de l’école. En une seule pause, nous avons pu récolter des signatures auprès de plus de 300 personnes.

    Nous sommes unis dans la lutte contre la répression de la direction de l’école, contre l’hypocrisie de la classe dirigeante, contre ce système barbare. Le potentiel est énorme pour faire un pas avec ce comité afin de prendre cette lutte entre nos mains.

    Tu peux lire le rapport complet ici : La direction de l’école interdit la solidarité : la lutte pour la Palestine dans mon collège.

  • Genève, Efraïm

    Les communistes dans la grève historique du Cycle d’orientation

    Dès 8h30 commence la première journée de grève. Nous intervenons le matin, directement sur les piquets de grève. Le sentiment général des enseignants est une grande colère contre la direction, en particulier contre la Conseillère d’État Anne Hiltpold. « Elle ne sait pas comment gérer une école » s’exclame une enseignante. Au début, certains d’entre eux refusent de nous parler, pensant voir des journalistes. Nous nous présentons ouvertement comme communiste. Soulagés, ils acceptent de discuter avec nous. Dans une école, malgré l’interdiction pour les grévistes de sortir ou de laisser entrer des gens, nous provoquons une discussion avec deux travailleuses à travers une fenêtre et nous leur vendons notre journal !

    Nous pouvons ressentir chez les travailleurs l’envie de se battre jusqu’à la victoire, et pour ça ils cherchent des méthodes de lutte à la hauteur ! L’un d’entre eux nous dit : « On aurait dû refuser la réquisition, ils ne peuvent pas virer 200 profs ». Une gréviste accourt vers nous, des étoiles dans les yeux : « Enfin des camarades !», pointant Le Communiste. Une autre nous reconnaît et nous remercie d’être présents dans chaque lutte : « C’est important ce que vous faites ! ». En voyant nos rapports sur les luttes à Genève, elle achète le journal et prend son abonnement. Elle va imprimer notre article sur la grève et en discuter avec ses collègues. 

    Durant le rassemblement devant l’Hôtel de Ville, on entend les enseignants crier leur haine pour le gouvernement. L’ambiance est électrique. Ils en ont fini avec le mépris de ces politiciens hypocrites. À la fin, notre camarade zurichois Gino prend la parole devant la foule pour montrer que partout en Suisse les conditions de travail se dégradent et que cette lutte ici montre la voie à suivre à tous les travailleurs du pays. En tant que communistes, nous ne sommes pas des spectateurs des luttes : nous montrons comment les mener à terme, défendons un programme communiste et organisons tous ceux qui veulent faire de même. Un enseignant communiste peut déjà faire la différence dans la lutte. Dans chaque école, il faut une cellule du PCR, organisée autour d’un programme clair, montrant comment rompre avec le capitalisme en crise pour mettre en place une instruction publique de qualité pour tous.

    Si vous voulez en savoir plus sur les grèves à Genève et les conflits sociaux à venir en Suisse : Grèves à Genève : ce qui attend la Suisse entière !

  • Madlaina pour le centre

    Encore 33 demandes d’adhésion en une semaine en provenance de toute la Suisse !

    Chers camarades

    L’annonce de la création du PCR a trouvé des oreilles attentives aux quatre coins de la Suisse. Depuis vendredi dernier, nous avons reçu 33 demandes d’adhésion de tous ces endroits : Argovie, Bâle, Bâle-Campagne, Lucerne, Schaffhouse, Tessin, Langenthal, Berne, Morat, Frauenfeld, Kreuzlingen, Thoune, Monthey, Hochfelden, Orbe, Fribourg, Lausanne, Martigny, Bienne, Herisau, Tavannes.

    Et que nous écrivent ces gens ?

    « Je veux dire, l’humanité est vraiment foutue, les riches deviennent plus riches. Les pauvres s’appauvrissent. Et c’est une solution. »

    « Parce que le marxisme/communisme apporte des réponses plausibles à la crise. »

    « Pendant plus de 20 ans, j’ai tenu un forum de discussion politique, je me suis engagé en politique dans l’ombre, j’ai participé à des manifestations et j’ai eu de nombreuses discussions. Je voulais avoir plus d’impact, mais j’ai toujours été déçu – par la politique, les lobbies, mais aussi par la majorité/société. Surtout ces dernières années. J’avais l’intention de me retirer, mais j’ai ça dans le sang et je ne m’en éloigne jamais. Pourquoi vous ? Vous êtes mon dernier espoir et moi, je suis un révolutionnaire ! Battons-nous, encore plus pour les minorités ! »

    « J’en ai assez de voir notre société sombrer sans rien faire activement pour y remédier. »

    « Le monde est en crise et un changement radical est nécessaire. Après avoir étudié le marxisme en profondeur, je suis convaincu que c’est la voie de la liberté. »

    « Comme je trouve que la société actuelle est cruelle. »

    « Je trouve que le système dans lequel se trouve la Suisse est très inégalitaire et je voudrais que tout le monde soit égal et que la seule solution soit l’abolition des classes sociales par le communisme. »

    Et là, tu as raison, cher futur camarade. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de l’aide de tous les communistes. Il s’agit maintenant de proclamer le PCR encore plus largement, de creuser encore plus profondément et de vous donner, à vous qui en avez sérieusement fini avec ce système, les outils du PCR pour qu’ensemble nous puissions construire le PCR !

  • Grisons, Sina

    Kit de démarrage pour une cellule communiste dans les Grisons !

    La semaine dernière, un groupe d’amis de Klosters nous a contactés parce qu’ils avaient entendu parler de la création du PCR. Ils ont vu notre travail sur les médias sociaux et nos articles, ils sont convaincus et veulent commencer immédiatement à construire des forces communistes. J’ai immédiatement téléphoné à l’un d’entre eux. Lors de cette conversation, nous sommes tombés d’accord sur la nécessité d’une révolution. « Nous voyons nos propres conditions de travail se dégrader, alors qu’il y aurait plus de richesses qu’il n’en faut. Martullo-Blocher, par exemple, se contente d’encaisser sur notre dos et fait ensuite même campagne pour l’UDC avec cette somme ».

    Immédiatement après l’entretien téléphonique, je leur ai envoyé un kit de démarrage avec des journaux, des autocollants et des affiches, afin que les camarades puissent commencer directement à faire du travail communiste dans les Grisons.

    Nous souhaitons ainsi beaucoup de succès aux camarades grisons et attendons avec impatience d’autres mises à jour ! Contacte-nous directement si tu veux participer à la construction du PCR dans les Grisons !

  • Berne, Finn

    Les communistes qui font des trajets cherchent des voyageurs qui sont communistes

    La fondation du PCR et aussi le récit de la camarade Carla sur son voyage communiste en train m’ont inspiré ces dernières semaines à utiliser chaque possibilité que j’ai dans ma journée pour annoncer moi-même la fondation du parti. Comment puis-je vivre le communisme dans mes activités quotidiennes ? J’ai décidé, chaque fois que je dois attendre le bus (je fais souvent des trajets), d’aborder toutes les personnes à la gare. J’ai pu entamer des discussions avec beaucoup d’entre eux avec la 13e AVS et l’article à ce sujet dans le journal. L’indignation des gens était palpable. L’un d’eux m’a dit : « c’est typiquement encore de l’argent pour les avions de combat, mais pas pour l’AVS, nous pouvons la sauver ». Et cela dans un petit village de Suisse centrale.

    En arrivant, je lis toujours le journal ou notre magazine théorique. Plusieurs personnes sont déjà venues me voir parce qu’elles avaient entendu parler de la fondation du PCR dans les journaux bourgeois. Ils ont trouvé que c’était très partial et injuste à notre égard, finalement « au moins nous faisons quelque chose », a dit l’un d’eux.

    Les moments de succès sont de plus en plus nombreux, le désespoir et donc la recherche d’une alternative se font sentir. En tant que communistes, nous devons utiliser toutes les possibilités pour faire avancer le parti, c’est-à-dire que nous devrions tous trouver des moyens d’annoncer la création du PCR dans notre vie quotidienne.

  • Zurich, Jessica

    L’université interdit la solidarité avec la Palestine

    Trois camarades ont monté aujourd’hui un stand à l’Activity Fair de l’Université de Zurich. Nous accrochons un drapeau palestinien et tenons des discours sur la situation du peuple palestinien. Nous sommes rapidement stoppés par les organisateurs de l’Activity Fair et renvoyés au nom de la direction de l’université.

    Après avoir quitté la salle, les camarades continuent à travailler autour de l’université, dans le restaurant universitaire, expliquent ce qui se passe et cherchent des étudiants solidaires qui veulent participer à la lutte. Beaucoup s’engagent à venir à la réunion du soir pour planifier les prochaines étapes de la lutte. Près de 60 personnes participent à un chat appelé  » actif contre la répression universitaire à Zurich « .

    Une étudiante de l’association des étudiants kurdes explique : « En tant que musulmane et arabe, j’ai compris dès le début du conflit à quoi cela allait aboutir. Je savais que les pays occidentaux soutiendraient tous Israël. Mais la réaction de l’université me choque. Qu’est-ce que je peux faire ? ». Une autre étudiante vient me voir et me demande ce qui se passe. Je lui explique que nous venons d’être expulsés de l’Activity Fair parce que j’ai parlé au mégaphone contre le massacre à Gaza. Son visage est sous le choc. Elle me dit : « Je suis étonnée que tu n’aies pas les larmes aux yeux à cause de la colère. Donne-moi aussi des flyers, je discuterai avec les gens ».

    Lisez le rapport complet ici : Free Palestine : Les communistes contre la répression à l’université

  • Genève, Carla

    Mon voyage communiste tard le soir dans l’ICE

    Je suis communiste 24h/24, 7j/7. C’est pourquoi, lors de mon voyage en train de Genève à Zurich, j’ai décidé d’aborder tous les passagers avec le journal. Même tard le soir dans l’ICE, beaucoup brûlaient de parler de politique. En trois heures, je n’ai pas réussi à traverser tout le train et ma pile de journaux ne suffisait pas non plus. Tous avaient des questions : que puis-je faire pour la Palestine ? Comment mettre fin au sexisme et aux ? Ils cherchaient quelqu’un qui voulait entendre leur opinion et qui avait des réponses.

    Un jeune homme m’a fait signe lorsqu’il a vu le slogan « free Palestine, fight for communism ». Il m’a mis 20 francs dans la main et m’a littéralement arraché le journal. Deux jeunes m’ont donné toutes les pièces dans leurs poches suite à mon explication de notre programme. Un travailleur français avait du mal à croire qu’il y avait 300 communistes organisés, même en Suisse. À chaque explication supplémentaire sur ce pour quoi nous nous battons et ce que nous faisons, il hochait la tête plus énergiquement. À la fin de la discussion, il m’a remercié, m’a donné 100 euros et a prévu de faire une collecte parmi ses collègues.

    Ce n’était pas la première fois que je me trouvais dans ce train, mais c’était la première fois que j’osais approcher les gens. Mon expérience le montre : avec ce journal, tout le monde peut construire le futur PCR partout !

  • Berne, Rita et Denita

    Solidarité avec la Palestine à l’université

    Aujourd’hui, nous sommes allées à deux dans toutes les toilettes pour femmes de l’université pour accrocher nos flyers pour la Palestine et contre la répression à l’université. Puis nous avons eu l’idée d’aborder des hommes pour qu’ils aillent accrocher des flyers pour nous dans les toilettes pour hommes. Le deuxième à qui nous avons parlé a dit : « Oui, bien sûr que je le fais ! », et il a ensuite entièrement recouvert d’adhésif un WC pour hommes très fréquenté. Lorsqu’il nous a rendu le ruban adhésif, nous lui avons demandé : « Es-tu communiste ? », et nous avons dit que nous allions fonder le PCR – ses yeux se sont tout de suite illuminés et il a dit qu’il fallait absolument un nouveau parti et qu’il était socialiste et voulait aider ! Il a acheté un journal, pris des flyers et des autocollants et nous avons convenu d’aller avec lui demain chercher les prochains communistes à l’université !

  • Madlaina pour le centre

    Une semaine depuis le lancement du PCR : plus de 50 demandes d’adhésion !

    Quelle semaine ! Ce n’est que depuis jeudi dernier que l’on sait que nous lançons le Parti communiste révolutionnaire. Et que voyons-nous ? Déjà plus de 50 personnes nous ont contactés pour participer à la construction du PCR en Suisse ! Avec le PCR, nous forgeons l’outil de la rupture avec le statu quo ; le parti qui peut changer fondamentalement l’histoire de ce pays. Et ce n’est pas une simple coquille vide. Les messages que nous recevons des communistes isolés prouvent qu’un tel parti est aujourd’hui nécessaire et que nous touchons ainsi le nerf de la guerre !

    « Je suis plus qu’enthousiasmé par le retour du communisme en Suisse. »

    « Parce que cela fait 20 ans que j’attends ce mouvement. »

    « Parce que ce parti est cruellement nécessaire. »

    « Cela fait un certain temps que je souhaite adhérer à un parti communiste, car j’étudie l’histoire du mouvement ouvrier depuis trois ans. J’ai entendu parler de votre nouveau parti et j’ai immédiatement essayé de m’inscrire en ligne. »

    La haine de classe grandit en Suisse, les gens veulent se battre et faire quelque chose contre ce système.

    « Parce que je veux enfin faire quelque chose de bien et que j’en ai assez de ce système qui nous appauvrit tous petit à petit, alors que les riches continuent comme si de rien n’était. »

    « Parce qu’il est temps que les riches ne deviennent pas plus riches et que les pauvres ne deviennent pas plus nombreux !!!!. »

    Le PCR est un parti qui représente la rupture avec l’ensemble du système, la rupture avec le réformisme.

    « Je suis au PS depuis un certain temps déjà et ça ne bouge pas assez à mon goût. Je suis beaucoup plus orienté vers les idéaux du PCR. »

    « Je ne suis pas du tout satisfait du PS et je veux adhérer à la TMI pour voir ce que je peux apporter. »

    « En tant qu’ancien Vert qui ne croit plus aux Verts et communiste dans l’âme, j’ai toujours voulu faire partie de ce parti ! »

    A tous les camarades et à tous les gens là-bas – la création du PCR est objectivement nécessaire aujourd’hui ; ce parti est le plus grand levier pour construire les forces communistes en Suisse. Montrons à tous ces communistes isolés qui veulent se battre aujourd’hui qu’ils ne sont pas seuls. Et que nous allons définitivement au bout des choses.

    « Je suis tout à fait prêt à faire quelque chose, mais seulement si vous allez jusqu’au bout. »

  • Zurich, Helga

    De jeunes apprenties échangent leur corps contre de l’argent

    « Vous voulez acheter cet objet, mais vous n’avez pas assez d’argent. Comment vous faites ? » C’est avec cette question que j’ai introduit le cours de culture générale des ASSC en première année d’apprentissage. Ce n’est pas une question abstraite – ils doivent endurer les difficultés physiques et psychologiques du monde du travail pour un salaire misérable. Chez les apprentis, l’endettement, l’investissement ou la crypto-monnaie étaient des réponses populaires. Mais les réponses des femmes m’ont choquée : vendre des photos sur Onlyfans et marier quelqu’un de riche. Donc, soit les jeunes femmes vendent leur force de travail à des capitalistes à des conditions de plus en plus mauvaises, soit elles donnent leur corps à des étrangers et à des maris (riches).

  • Thoune, Jessica

    Dans la maison, c’est l’homme qui décide

    Avant j’ai travaillé comme recruteuse de donateur – j’ai fait du porte-à-porte pour récolter des dons pour des ONG. Un soir, une femme, son mari et leur enfant ont ouvert la porte. L’homme a rapidement disparu, mais la femme semblait enthousiasmée par l’ONG et voulait faire un don. Quand nous lui avons donné le formulaire, elle est devenue nerveuse et nous a dit qu’elle devait d’abord en parler à son mari. En quelques secondes, elle a disparu dans l’appartement et nous n’avons pu entendre de l’extérieur que sa dispute bruyante. Peu après, elle est revenue à la porte d’entrée et nous a expliqué à voix basse et intimidée qu’elle aurait aimé participer, mais que son mari n’était pas d’accord. J’étais choquée et en colère. Ces relations de dépendance sont dégueulasses et dangereuses pour les femmes !

  • Berne, Noel

    Ce que Willi Münzenberg nous apprend sur la construction du parti

    Dans le livre « Die dritte Front » (Le troisième front) de Willi Münzenberg, il écrit entre autres sur son expérience de révolutionnaire professionnel au secrétariat de la jeunesse. A l’époque, ils avaient une dette de 1’500 CHF envers l’imprimerie qui devait imprimer leur journal « Freie Jugend ». « Nous avions tout au plus 30 francs dans la caisse », écrit Münzenberg à ce sujet. Comment ce problème a-t-il été résolu ? Avec la plus grande détermination et le plus grand sens du sacrifice. Münzenberg et d’autres socialistes se rendirent dans les bars, où ils convainquirent des connaissances et des camarades de donner de l’argent. Ils ont ensuite fait du porte-à-porte. Ils ont ainsi réussi à récolter 430 francs et le journal a pu être imprimé.

    Nous devons nous en inspirer aujourd’hui. C’est avec le même esprit de sacrifice et la même détermination que nous devons mettre en place et financer le PCR. Car personne d’autre ne le fera à notre place !

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