Ce printemps, des milliers d’étudiants occupaient les universités à fin de lutter contre le génocide israélien en Palestine. Ce mouvement a connu son plus fort développement à Bâle, entre autre grâce aux contributions des camarades du PCR. Des centaines d’étudiants y revendiquaient la transparence financière, le contrôle démocratique par étudiants et employés et la cessation de tout lien entre  l’université avec l’armée israélienne. Le rectorat a réagi avec fermeté : nous avons été  diffamés, qualifiés d’« antisémites » et menacés de poursuites. Les occupations ont été disloquées deux fois par la police de façon violente.

Pour l’instant, la direction l’emporte : le mouvement s’est épuisé et le génocide israélien continue. Nous n’étions pas capables de mettre au pilori les complices du génocide comme la direction de l’université, les médias, l’État, voir de les éjecter des universités et de les vaincre – pas encore. Le semestre d’automne est imminent  et les deux côtés se préparent.

La direction emploie la stratégie habituelle : elle réprime et menace. Début juillet, l’université expédiait des réprimandes et des interdictions d’accès ; en plus, elle portait plainte contre des activistes à l’EPFZ. C’est la continuation directe des méthodes de la bourgeoisie suisse des derniers dix mois : étouffer dans l’œuf toute solidarité avec la Palestine.

Mais plus il brûle, plus il faut de l’eau. Notre objectif pour cet automne doit être de convaincre plus de gens de militer dans leur université. Le potentiel existe et la solidarité avec la Palestine n’a pas diminué depuis le printemps, surtout pas parmi la jeunesse et les milliers de nouveaux étudiants entrant maintenant. Nous disposons déjà d’un comité pour la Palestine à l’université. La tâche la plus importante est de tirer des leçons du mouvement jusqu’à présent pour initier le semestre avec une clarté politique sur un niveau plus élevé. Ainsi les trois leçons centrales sont : 

Les méthodes de la lutte doivent servir à étendre le mouvement.
Quel est le rôle de la jeunesse dans la révolution ? Comment fonctionne une grève ?

Qui veut lutter contre l’ennemi a besoin d’un programme.
Qu’est-ce l’impérialisme et quel est le rôle de la Suisse ? Pourquoi l’oppression nationale existe-t-elle? Qu’est qu’une intifada, et comment peut-elle être victorieuse ?

Répondons de façon politique à leurs attaques.
Quel est le rôle de l’État, pourquoi nous attaque-t-il  ? Qu’est-ce l’antisionisme et qui est responsable de l’antisémitisme ?